Le Messie invite à croire et à ne pas croire. Il ne veut pas que nous pensions qu’il est venu abolir la loi et les prophètes. Si nous pensions qu’il abolit la loi et les prophètes, l’édifice spirituel de la Bible hébraïque, fondement de la rédemption universelle, s’écroulerait.
Le Messie ne veut pas que nous pensions qu’il est venu pour apporter la paix sur la terre. Il le dit, même si nous n’avons pas été préparés à l’entendre, il est venu apporter l’épée, et non la paix (Matthieu 10:34).
Il ne veut pas que nous soyons crédules si quelqu’un nous affirme que le Christ est ici ou là, ou encore que le Christ est dans le désert. Le Messie est péremptoire et formel. Il ordonne: « ne le croyez pas » (Matthieu 24:26).
Le Messie s’étonne que pour produire la foi, il faille des miracles et des signes.
Mais il donne le secret de la vraie foi. On ne peut croire que si la Parole demeure en nous. Cette Parole qui demeure en nous est la caractéristique irréfutable que nous sommes sur la bonne voie, celle qui mène à la vie éternelle.
Pour croire, il faut croire. Il faut d’abord croire ce qui est écrit pour pouvoir croire ce que Jésus dit. L’un ne va pas sans l’autre. Or, bien des incrédules se consolent par ignorance en affirmant ne pas croire sans avoir fait l’effort de prendre connaissance de ce qui est écrit. C’est ce qui explique que certains des contemporains du Seigneur ne croyaient pas tout en voyant et en attestant de ce qu’accomplissait le Maître.
Pour ne pas “mourir” dans notre péché, nous n’avons qu’à croire que Jésus est qui Il est. Une telle foi et une telle simplicité suffisent pour être sauvé.
L’autre secret de la foi est d’être ses brebis. Une relation d’amour intense, de confiance absolue, d’écoute attentive, de docilité paisible caractérise la foi qui est agréable au Seigneur.
Il demandait aux siens de croire en la lumière pendant que la lumière brillait au milieu d’eux. Il les instruisait sur le fait qu’en croyant dans cette lumière resplendissante, on devient des enfants de lumière.
Ce sera la fin de la confusion, du trouble, de la peur, de l’inquiétude, du doute, de la nostalgie, des pensées errantes, des angoisses destructrices.
La Parole n’agit qu’en ceux qui croient.
Ne soyons pas endurcis et incrédules. Ne dissimulons pas notre révolte derrière un scepticisme “éclairé”. Ceux qui sont devenus incrédules ont eu l’intelligence aveuglée par Satan, le dieu de ce siècle pour qu’ils ne puissent contempler la splendeur de l’Evangile de gloire.
D’incrédules que nous étions, nous pouvons en un instant devenir d’authentiques croyants qui s’abandonnent et suivent avec joie le Prince de la vie.
Mickaël Berreby