Méditations

Comment discerner ?

Discerner suppose l’expérience dans la durée.
Une telle capacité éviterait bien des tourments, bien des erreurs et bien des luttes.

Nos choix sont déterminés par la juste appréciation de ce qui se présente sur notre route.
Mais avant de choisir, ne faut-il pas connaître, évaluer correctement ?

Cet âge s’étourdit, se noie dans les multiples fuites. Rares sont les modèles de sagesse et d’authenticité.

Les héritages culturels lèguent tant d’illusions, de confusions et de pratiques dont l’absurdité s’apparente à une emprise maléfique sur des proies faciles.

Même le fondamentalisme biblique peut dégénérer en dogmatisme sectaire, en intransigeance dépourvue de bon sens. Il faut se demander à qui se fier et où sont les bonnes références.

L’une des réponses précieuses se trouve sous la plume de l’apôtre Paul quand il écrit aux Ephésiens : Jésus a fait des dons aux hommes.
Ces cadeaux divins sont les ministères au service des disciples pour leur éviter de tomber dans les pièges de la séduction et de la ruse.

Sachons honorer, respecter et chérir les ministères revêtus d’autorité spirituelle. Or ces dons ne sont pas situés dans telle ou telle dénomination. Ces dons sont accordés au peuple racheté. On les rencontre dans divers milieux.

S’il ne s’agit pas de titres honorifiques, il faut les considérer comme des fonctions vitales dans le Corps de Christ.

A quoi reconnaît-on un vrai ministère ?
Les caractéristiques sont multiples. Mais s’il fallait n’en citer que les principales, il faudrait évoquer dix critères essentiels.

La droiture
L’humilité
L’autorité
La paix
La pureté
La compassion
La fidélité
La gratuité
La bonté
La foi

Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, elle permet d’éliminer la falsification dans certains mouvements où s’exerce une navrante manipulation dont les motivations s’avèrent éloignées des qualités requises pour servir.

Si l’un de ces critères fait défaut, on peut s’autoriser la prudence.
Pourtant, même un authentique ministère s’enrichit et s’épanouit puisqu’il s’agit d’êtres humains imparfaits mais perfectibles.

Si un ministère tend vers cet idéal, il sera attesté. Par attestation, il ne faut en aucune manière s’attendre à des signes, des prodiges, des miracles.

Seuls importent les fruits de l’Esprit, ce qui favorise l’enracinement dans le Seigneur, la mise en conformité avec ce que l’Esprit Saint cautionne en accordant une profonde assurance, une joie pure dans la présence merveilleuse du Seigneur.

Aspirons à discerner dans le but de bénir et de protéger le peuple racheté.

Mickaël Berreby

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