On ne loue Dieu que si on le craint. La célébration est un acte d’amour. C’est la reconnaissance de sa bonté et de sa miséricorde. Quand nous le Lui disons, quand s’élève notre voix, une délivrance intérieure s’opère.
En rappelant au monde la grandeur de son nom, nous nous éloignons de la vaine manière de vivre. Nous délaissons les valeurs d’un âge cupide et malsain.
L’ordre que tout ce qui respire loue l’Eternel s’étend à toute l’humanité. Mais qui le pratique spontanément ? Qui délaisse ce qui est passager pour fixer ses regards sur ce qui est éternel ?
Chaque jour, un cantique nouveau rempli de louanges monte vers l’Eternel du coeur de celui qui le craint, qui l’aime et qui le sert.
Les cieux des cieux et ce qui est au-dessus des cieux, l’univers dans son immensité, déclarent sa magnificence. Car un Créateur est à l’origine de ce qui nous émerveille. Nous n’avons découvert qu’une infime partie de l’infinie splendeur de son oeuvre.
Durant notre brève existence, connaître Dieu, apprendre à le découvrir, se laisser éclairer de sa lumière, l’entendre nous guider, le laisser nous transformer, n’est-ce pas une perspective merveilleuse ?
Par nos louanges, nous célébrons sa sainteté, et l’adversaire n’a aucune emprise. Le Père aime voir ses enfants se réjouir devant sa face, se réjouir uniquement du fait qu’Il est leur Dieu, le sujet de leurs louanges.
Quand, au terme de notre pèlerinage, nous recevrons une conscience de l’éternité, quand, quittant ce corps de péché, nous serons revêtus d’incorruptibilité, alors nous réaliserons qu’en de nombreuses occasions, nous aurions pu faire l’expérience de sa force en le louant.
C’est aujourd’hui qu’il convient de se réjouir d’un si grand salut en célébrant la gloire de son nom.
Tant d’incrédulité contamine les âmes blessées sans que les témoins de la rédemption ne laissent resplendir la lumière de la foi. Pourtant, quand la foi s’impose, le regard porté sur les circonstances s’éclaire du soleil de Dieu.
La louange selon l’Esprit renouvelle l’homme de foi et le rend inébranlable. Il est ainsi conduit près des eaux paisibles. Il apprend le repos intérieur. Il est à l’écoute du Dieu d’amour vivant et vrai.
Pour adorer Dieu en Esprit et en vérité, il faut avoir catégoriquement refusé d’adorer les idoles muettes. Mais comment adorer celui que nous ne connaissons pas ?
Le Seigneur affirmait que son peuple adore celui qu’il connaît.
N’est-ce pas une injonction adressée à toute l’Eglise ? (Jean 4:22)
Mickaël Berreby