Méditations

Voulons-nous croire ?

Le psalmiste disait de l’Eternel : « Tu es ma gloire ». La grâce l’entourait, car il aimait Dieu de tout son être.

Il avait compris que son Dieu sauvait ceux qui ont le coeur droit. Un pacte d’amour le liait à son libérateur. Il marchait dans l’assurance de l’amour. Car l’amour est une assurance.

L’expérience de l’amour est réservée à ceux qui investissent tout en Dieu. Ils ne trichent pas, ne mentent pas, ne calculent pas, ne raisonnent pas, ne dissimulent rien. Ils marchent dans la lumière de la vie.

Puissions-nous avoir Dieu comme notre abri, notre haute retraite, notre secours, le garant de notre éternité.

Tout ce que nous demandons en priant, croyons que nous l’avons reçu. Nous le verrons s’accomplir (Marc 11:24).

La foi est l’opposé de la peur. Elle est assurée, enracinée, inébranlable, surmontant les multiples obstacles dressés par l’adversaire pour affaiblir notre entendement.

L’Eternel déclara à Abram : « Je suis ton bouclier ». Il lui ordonna de ne pas craindre, de refuser la crainte, de ne pas se laisser gagner par la peur. Il lui fit la promesse d’une « très grande récompense ».

Ce qui dissipe notre crainte est de savoir qu’aucun détail n’échappe à la souveraineté de Dieu. Tout est dans sa main, notre vie, sa durée, son terme, ses mystères. Tout est dans la main de Dieu.

Il est le créateur d’un univers d’une infinie richesse, d’une infinie complexité et d’une infinie immensité. Rien n’est étranger au Maître de l’univers.

Ne pas craindre, ne plus craindre, ne rien craindre, c’est s’abandonner dans la confiance en ce Dieu immensément glorieux qui est le Père des lumières.

Le fait qu’il dise à Abraham : « Je suis avec toi » montre que ce Dieu a la capacité de diriger les pas de chaque être humain, de décider de tout.
Or, Dieu décide que nous ne devons pas décider, mais obéir, croire, suivre, écouter sa voix, lui faire pleinement confiance.

Nous commençons à nous égarer quand nous abandonnons la simplicité. Cette simplicité n’est pas une crédulité naïve. C’est la vraie foi qui plaît à Dieu.
Elle conduit au bon sens, à l’intelligence, au respect des commandements, à la paix.

La véritable question se résume à savoir si nous voulons croire. C’est un choix conscient et lucide. La volonté est sollicitée. Voulons-nous croire dans le Dieu de l’Ecriture et délaisser les hypothèses absurdes des hommes révoltés ?

Quiconque vit en Lui et croit en Lui ne mourra jamais. Le croyons-nous ? Si tel est le cas, alors notre destinée est dans sa main et aucune théorie, si convaincante soit-elle, ne nous détournera jamais de la foi.

Mais voulons-nous croire ?

Mickaël Berreby

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