Un climat de vanité prévaut dans cet âge.
L’Ecriture pose la question fondamentale de l’existence : « Pourquoi ces vaines pensées parmi les peuples ? »
Nous savons que cela résulte d’une rupture entre Dieu et l’homme en raison du péché qui sépare le Créateur de ses créatures.
Depuis lors l’Eternel connaît les pensées de l’homme. Il sait qu’elles sont vaines, qu’il n’y a rien de crédible, de durable dans ce que construit l’humanité sans Dieu.
L’inéluctable fin de cette vie terrestre se profile pour chacun. Mais ceux qui n’ont pas d’espérance s’imaginent que le néant sera leur destinée.
Pourtant, une certaine classe d’individus choisissent de vivre dans les voies de Dieu et prient qu’Il détourne leurs yeux des choses sans importance, de ce qui les distrait et les égare pour les plonger dans l’absurde condition de ceux qui se perdent.
Cette sorte d’individus refuse ce qui est dépourvu de sens, la beauté trompeuse et le plaisir passager, la fausseté et le mensonge, tout ce qu’engendre la révolte contre le Tout-Puissant.
Il s’agit du peuple de Dieu devenu des temples de l’Esprit, des flambeaux dans les ténèbres, le sel de la terre qui a gardé sa saveur, des vainqueurs qui se veulent sous l’autorité du Consolateur, conduits par le Saint-Esprit, remplis de sa plénitude.
Car ce siècle offre tant d’hypothèses fallacieuses et de nombreux discoureurs abusent de proies désemparées. On qualifie de normal ce qui est abominable. On légifère pour que l’ignominie devienne “légale”. Lentement, les consciences s’endorment et ce qui était dénoncé hier est aujourd’hui acceptable.
La Bible prédit que dans les deniers temps l’atmosphère deviendra pesante en raison du laxisme, de l’officialisation du mal.
Aux jours de Noé, le jugement fut provoqué par l’insubordination aux lois divines, par la luxure et l’idolâtrie, par la débauche et la moquerie.
Puissions-nous réaliser que même les pensées des sages sont vaines, alors que la foi n’est pas vaine. Le salut de l’Evangile de Dieu est fondé sur les promesses faites par le Père des lumières dont la compassion est immense.
Pour échapper à la tromperie, il convient de ne plus jamais s’appuyer sur la tradition, sur les rudiments du monde, les creuses duperies infernales que déversent les médias.
Quand on se consacre, on se sépare au risque de perdre l’estime de son entourage, de paraître “étrange”, d’être marginalisé et jugé.
Mais quel privilège que d’avoir été affranchi de la vaine manière de vivre…
Mickaël Berreby