Méditations

Un si grand salut

Le salut est arrivé. L’autorité de Christ est attestée. En son Nom, les disciples prient. Ils s’approchent du trône de la grâce.
Sans même que nous en prenions conscience, la semence de sa Parole s’enracine et nous sommes jour après jour transformés par cette Parole.

Les ministères sont des cadeaux de Dieu à l’Eglise et à l’humanité tout entière.
Si nous pouvions envisager leur importance à la lumière de l’éternité, nous serions confondus du peu d’honneur que nous accordons aux serviteurs de Dieu.

Si chaque membre du Corps est un don, il ne faut pas sous-estimer les ministères spécifiques d’apôtres, de prophètes, de docteurs et pasteurs, d’évangélistes.
Dans le monde spirituel, leur unité est parfaite. Ils sont parfaitement coordonnés, non pas d’après des concertations et des accords humains, mais d’après la Tête du Corps, Christ, leur Chef suprême.

Ils représentent Dieu sur la terre. Ils ont un mandat, une mission, une autorité, des privilèges et des devoirs. Ils sont porteurs de la révélation d’un mystère caché. Ils apportent la bénédiction de la lumière qui éclaire les ténèbres et les dissipe.

Nous sommes aimés, prédestinés, appelés, choisis, rachetés, réconciliés, sauvés, graciés, enracinés, affermis, scellés, éclairés, fortifiés, rendus perfectibles, assemblés, renouvelés, sanctifiés, purifiés, équipés et nourris par la gloire des ministères de l’Esprit.

Ainsi, Christ est formé en nous quand nous sommes réellement obéissants à l’Esprit qui parle au travers de ces dons de Dieu. Sur ceux qui désobéissent, la colère de Dieu a été prédite. Car le jour viendra où les oeuvres des ténèbres seront dévoilées.

L’Eglise se situe sur un autre plan, car elle est composée d’hommes et de femmes qui se sont repentis pour devenir des habitations de Dieu en Esprit.
Le ministère de l’Eglise commence quand l’unité de la foi est attestée. Il n’existe aucun ministère “séparé” du Corps. Un authentique appel est attesté dans le Corps, reconnu et confirmé par les fruits bénéfiques qu’il produit pour l’Eglise.

La plénitude de Dieu s’exprime quand la plénitude de sa gloire remplit son Corps. Or la plénitude de la gloire de Dieu suppose une unité dans l’obéissance. Ainsi l’Eglise entend-elle la voix de l’Epoux qui parle.
La plénitude de Christ est l’expression manifeste de sa gloire. Pour que cette expression manifeste de sa gloire soit avérée, il importe que le Seigneur remplisse tout en tous. C’est ainsi que l’Eglise fortifiée tend vers la stature de Christ.

La mesure de la stature de Christ est un mystère, puisque personne ne connaît l’immensité de la mesure de cette stature. Mais nous savons que la plénitude de la gloire correspond à la mesure de la stature parfaite de Christ qui sera manifestée quand aura lieu la révélation des fils et des filles de Dieu.
Tout ceci est encore “en espérance”. Christ en nous est l’espérance de cette plénitude de la gloire.

Un jour, nous réaliserons que l’univers ne peut pas contenir l’immensité de cette plénitude, et nous comprendrons alors qu’en lui, par lui et pour lui tout existe.
Aujourd’hui, nous ne pouvons assimiler que de maigres portions de cette plénitude. A titre individuel ou collectif, nous sommes sur cette terre dans des proportions infimes.

Mais quand sera dévoilé Celui qui est le commencement et la fin, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, alors la splendeur du royaume, la sainteté de l’homme nouveau, la beauté de l’habitation de Dieu, la réalité de l’Eglise, tout deviendra évident à la louange de sa gloire.

La notion même de mort, de finitude aura disparue, car les offenses et les transgressions ne seront plus. La connaissance de Dieu sera dans les coeurs des saints. L’Eglise sera sans tâche ni ride, ni rien de semblable, glorieuse et irrépréhensible.
On ne se souviendra plus qu’un adversaire s’est dressé contre Dieu, car son nom sera effacé à tout jamais.

La plénitude de la foi s’exprime déjà aujourd’hui quand un coeur est purifié d’une mauvaise conscience.
Quand Dieu nous oints, Il nous marque de son sceau et met dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit. Ce sceau est le gage d’un héritage éternel qui ne peut pas se corrompre, ni souiller, ni flétrir.

Dieu a fait la promesse que cet héritage est réservé dans les cieux.
Soyons fermes en veillant, travaillant à notre salut, nous nourrissant de Sa Parole, et nous aimant les uns les autres pour être gardés par la foi qui nous est commune.

Mickaël Berreby

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