Par Dieu a dit de Jésus : « Tu es mon Fils. Je t’ai engendré aujourd’hui. Tu es sacrificateur pour toujours… »
Ainsi le Fils de Dieu est-il sacrificateur. Qu’a-t-il sacrifié ? Il s’est donné lui-même. Il a fait le sacrifice de son être.
Il était la création la plus glorieuse, la plus merveilleuse, la plus réussie, la plus irréprochable, la plus sainte, la plus innocente, la plus exquise que l’humanité n’a jamais conçue. Il était le premier-né d’une nouvelle humanité. La mort n’a pas pu le retenir en raison de sa sainteté. Car la sainteté a vaincu la mort.
C’est l’histoire de la croix dans sa splendeur et dans sa tragédie. C’est aussi notre histoire. Plus il vit en nous, et plus meurt en nous la mort. La vie triomphe de la mort quand la sainteté de sa vie vit dans la plénitude de son être divin.
Le sacrifice a été la rançon pour tous.
La rançon a été payée.
Le salaire de la mort a été remplacé par un don gratuit. Car tout ce que fait Dieu est gratuit. Nous ne le servons pas pour l’argent, pour la gloire, pour la notoriété, pour le pouvoir, pour la gratification.
Nous le servons car Il est Seigneur. Nous le servons par amour. Il est le Seigneur de notre amour. Il s’est sacrifié par amour et son amour règne en nous.
Ce qui règne en nous triomphe de ce monde, car il importe que ce monde soit assujetti et vaincu, c’est-à-dire que les forces démoniaques soient réduites à néant. Mais l’Ecriture ne se contente pas de victoire en tant que concept, en tant que notion abstraite. Il est parlé de la persévérance qui produit la victoire dans l’épreuve pour se traduire par l’espérance.
Quand un homme est dans la victoire, il est dans l’espérance. Ce qui espère en lui est plus fort que tout ce qui le décourage. Il est dans l’espérance produite par la persévérance dans la victoire. Cette persévérance vient de l’épreuve surmontée au moment de l’affliction.
La mort a été engloutie dans la victoire quand Jésus a été rendu péché pour nous. Le péché a été condamné dans la chair. Mais ce qui fait de nous des “plus que vainqueurs” s’exprime par l’amour répandu dans notre coeur par le Saint-Esprit.
De coupables que nous étions, d’enfants de colère vivants dans la vanité de nos pensées, d’esclaves enchaînés dans les ténèbres, nous voici devenus des temples de l’Esprit remplis d’une espérance qui ne trompe pas.
Quand le triomphe de Dieu est éclatant, une odeur se répand en nous et autour de nous. Cette odeur s’appelle “l’odeur de sa connaissance”, la bonne odeur de Christ pour ceux qui sont sauvés. Pour ce monde, pour les autres, pour ceux qui périssent, cette odeur est une odeur de mort.
Paul parlait de ce qu’il avait reçu d’Epaphrodite comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui est agréable.
Les coupes d’or remplies de parfum sont les prières des saints qui chantent un cantique nouveau.
Celui qui s’est sacrifié a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père qui règneront avec le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, Celui dont Dieu a dit : « Tu es mon Fils. Tu es sacrificateur pour toujours. »
Mickaël Berreby