Le péché est l’opposé, l’absolue contradiction, l’antithèse de tout ce que Dieu est. Il n’est que sainteté.
Ce terme “sainteté” paraît abstrait, or il n’est pas plus abstrait que le péché.
Si un seul vocable devait décrire Dieu, ce serait l’adjectif “saint”.
S’il semble intellectuellement insaisissable, le terme de sainteté devient parfaitement concevable quand la repentance nous pousse à admettre notre péché, à renoncer à pratiquer le mal, à choisir de suivre Christ.
Ainsi, par contraste, la sainteté prend un sens précis quand le péché est confessé, rejeté, condamné et banni.
Ce n’est pas le pécheur qui est détestable et honteux. C’est le péché, car il déshonore la sainteté de Dieu.
En mourant sur la croix de Golgotha, Christ a condamné le péché pour libérer le pécheur. Sur cette colline déserte, l’innocence de l’amour a été humiliée, la parfaite pureté a été méprisée, l’amour accompli a été repoussé, quand le Fils en larmes, priant le Père, s’écria : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?”
C’était pour vous et pour moi, ce cruel silence des cieux quand le Père a donné son Fils unique car Il a tant aimé le monde.
Situé dans le temps, l’acte historique de la mort de Jésus revêt un sens qui transcende l’histoire. Il donne un sens au passé, au présent et à l’éternité, un sens au déroulement de l’histoire universelle.
Personne d’autre n’était à même de satisfaire la sainteté de Dieu et de produire l’évènement spirituel le plus conséquent de la création.
Dieu s’est donc fait homme pour mourir à la place de l’homme, afin que vivent ceux qui croiraient en Lui. Il fallait que soit versé le sang de la nouvelle alliance pour que la rédemption ait lieu. Ce fut l’instant suprême où les dettes furent acquittées pour que vous jouissiez d’un plein salut, affranchi des condamnations, hors de portée des accusations, capable de trouver grâce aux yeux de l’Eternel.
Un juste paya de sa vie la dette colossale des injustes rebelles et souillés. La plus belle histoire d’amour s’écrivait dans le ciel et sur la terre. Une nouvelle humanité allait surgir de la mort quand le premier-né en sortit vainqueur par sa résurrection.
Où sont les mots pour exprimer à Dieu notre gratitude, pour l’adorer et le bénir, pour faire retentir le message, pour que tous entendent, tous reçoivent, tous se prosternent et adorent ?
Mickaël Berreby