S’il est une phrase que le Seigneur aime entendre, c’est bien cette phrase.
Quel privilège infini nous est accordé de pouvoir lui dire qu’il est l’objet de nos louanges et de lui redire encore et encore que nous l’aimons.
Nous ne cessons de nous émerveiller de la splendeur de sa création, de la beauté de ses oeuvres, de sa magnificence et de sa sainteté.
Nous ne cessons de l’adorer respectueusement, mais de l’adorer intimement.
Dans le livre des Juges, quand Manoach demanda à l’ange de l’Eternel quel était son nom, l’ange fut surpris et lui demanda :
« Pourquoi veux-tu connaître mon nom ? »
Et l’ange déclina son identité :
« Mon nom ? Il est merveilleux. »
Job éclate en accents d’adoration quand il tente de décrire son Rédempteur :
« À lui la sagesse et la toute-puissance : qui lui résisterait impunément ? Il transporte soudain les montagnes, Il les renverse dans sa colère. Il secoue la terre sur sa base, et ses colonnes sont ébranlées. Il commande au soleil, et le soleil ne paraît pas. Il met un sceau sur les étoiles. Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer. Il a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, et les étoiles des régions australes. Il fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre. »
Cet émerveillement s’amplifie quand la révélation s’accentue et que les yeux de nos coeurs voient et apprennent à connaître le Seigneur en profondeur.
Le psalmiste va raconter toutes les merveilles de son Dieu, faire de lui le sujet de sa joie et de son allégresse. Il est rempli du Saint-Esprit. Voilà exactement ce qui se passe quand un homme est rempli du Saint-Esprit. Il adore. Il célèbre Dieu. Il le loue. Il lui déclare qu’il le trouve merveilleux, et qu’il n’a pas les mots pour le lui dire.
Mickaël Berreby