Emu de compassion, le Bon Berger affrontait l’adversaire pour que cessent ses agressions perpétuelles contre des victimes ignorantes, impuissantes et affaiblies.
C’est l’amour saint qui chasse les démons, le vrai amour sacerdotal, celui que Dieu répand dans notre esprit pour le guérir.
Aucune puissance, aucun pouvoir, aucune stratégie, aucune fortune, aucune armée, aucune maladie, aucun démon, rien ne résiste à Christ.
Il est le Seigneur et Sauveur, le Sauveur et Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Il a tout pouvoir dans le ciel et sur la terre.
Impatients, nous souhaiterions que la puissance du Seigneur soit manifestée immédiatement, et qu’éclate aux yeux de tous sa suprématie maintenant.
Il faut que tous ceux dont les noms sont écrits dès avant la fondation du monde entrent dans la bergerie.
L’anticipation joyeuse du retour du Seigneur signifie pour l’Eglise le scintillement de sa gloire quand il l’enlèvera (1 Thessaloniciens 4:15-18).
Il descendra au son de la voix de l’archange, à la trompette de Dieu.
Les morts en Christ seront ressuscités.
Leurs corps seront transformés en corps immortels. Les vivants seront enlevés.
Sans avertissement préalable, des centaines de millions d’hommes et de femmes disparaîtront.
Ceux qui auront rejeté Jésus seront laissés sur terre. Ils assisteront à l’événement le plus terrifiant de l’histoire humaine.
En un clin d’oeil, quand sonnera la dernière trompette, distincte de la septième trompette du jugement sur le monde (Apocalypse 11:15), les vivants en Christ seront changés en recevant un corps incorruptible.
Nous comparaîtrons devant le tribunal de Christ pour savoir comment nous avons vécu en Christ.
Pour vivre et servir dans ce monde, aurons-nous utilisé de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume ?
Aurons-nous réellement tout donné, tout offert, tout consacré ?
Si l’oeuvre demeure, nous recevrons une récompense. Si l’oeuvre est consumée, ce sera une perte pour celui qui sera quand même sauvé, comme à travers le feu.
Cette heure approche. Nous sommes le temple de Dieu.
Ne tentons pas d’être sages dans ce siècle.
Invitons l’Esprit à résider dans ce temple pour qu’il soit sanctifié.
C’est alors que l’ennemi fuira, que les circonstances changeront, que la lucidité transpercera la nuit des incrédules.
Qu’il est rare d’entendre que l’enlèvement est un engagement, une promesse, une réalité qui concernent l’Eglise, et non une fiction.
Avons-nous de l’huile dans notre lampe ?
Sommes-nous attentifs aux signes des temps ?
Avons-nous cette joyeuse anticipation ?
Mickaël Berreby