Méditations

Christ en nous est amour

A quoi me servirait-il de posséder le monde, d’être sage ou savant, de devenir grand aux yeux de quelques-uns, pour après disparaître sans avoir vécu ce que Dieu a voulu dans ma vie ici-bas ?

Quel serait le sens de bâtir et d’agir, de gagner toujours plus, si je ne donne pas ?

Si je n’ai pas l’amour, mes paroles sont vaines, et tout ce que je crois ne porte pas de fruit.

Si la souffrance m’est lointaine, indifférente, et que pour le malade ou le désespéré, je n’éprouve pas une vraie compassion, que valent ces paroles dites sans l’essentiel ?

Même si mon amour n’est qu’une goutte d’eau dans un vaste océan, cette goutte répond à la soif de l’autre.

Le sens de la vie est semblable pour chacun. Il s’agira d’aimer et de se contenter d’aimer de Son amour, sachant que notre force ne pourrait rien changer si Jésus le Sauveur n’aimait en premier.

C’est donc l’Esprit Saint qui aime en s’emparant de notre volonté, de tous nos sentiments, quand nous abandonnons à sa souveraineté le contrôle de tout.

Inutile de craindre et de faire des projets quand on sait que l’Esprit éclaire notre route.
Inutile d’essayer de comprendre pourquoi les larmes coulent à flot dans notre humanité.

Laissons à l’Eternel le soin de mieux répondre à ces questions troublantes si tel est son dessein.

Le peuple racheté est un peuple béni qui se sait aimé. Il puise dans l’amour divin puis répand autour de lui cette source pure jaillissant de son sein. Il a bu l’eau que donne le Fils issu du Père, l’Agneau immolé dès avant la fondation du monde.

Devant l’endurcissement et la désinvolture, l’amour ne cède pas.
C’est un parfum de vie, une odeur divine, un baume qui guérit, un esprit de victoire, une vision céleste.

Cet amour ne peut fonder sa foi, son espérance, sa joie et son ardeur sur ce qu’il voit. Il cherche une cité dont Dieu est l’architecte, là où le Bon Berger prépare ses demeures dans la maison du Père. Il entend les louanges des myriades des cieux.

Cet amour est céleste. Il ne vient pas de l’homme. Il traverse nos corps pour en faire des temples où Dieu fait sa demeure. Puis, nous quittons le corps infirme et affaibli pour aller vers Celui qui nous a précédés.

Nous entendrons sa voix.
Nous le célébrerons.
Nous serons revêtus de Celui qui nous sauve.

Ainsi le temps passé à vivre sur la terre se doit d’être employé aux affaires du Père, à servir humblement, à s’oublier soi-même en s’offrant au Seigneur pour qu’au travers de nous, l’autre soit consolé.

Mickaël Berreby

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