Méditations

Si tu obéis…

A cette condition Dieu promet à son peuple la supériorité sur toutes les nations de la terre. Les bénédictions qui seront en partage sont multiples et glorieuses.

Il sera béni dans la ville, dans les champs. Le fruit de ses entrailles, de son sol, de ses troupeaux, de son gros et menu bétail sera béni.
Sa corbeille et sa huche seront bénies. Il sera béni à son arrivée et à son départ. Et Dieu lui donnera la victoire sur tous ses ennemis.

Car la victoire, terme qui peut s’appliquer à une multitude de contextes, physique, financier, professionnel, intellectuel, spirituel, la victoire appartient à l’Eternel.

La particularité de la bénédiction accordée par Dieu est qu’elle touche tous ceux qui s’en approchent et dure au-delà de la génération vécue, pour l’éternité.

La bénédiction simulée de l’homme est conditionnelle, argumentée.
C’est du donnant-donnant. Tandis que quand Dieu donne, il le fait dans l’abondance de sa plénitude afin que nous débordions de joie.

Satan voudrait changer en deuil la victoire des rachetés. Mais c’est impossible. Car les rachetés le sont pour l’éternité. Ils trébuchent, mais se relèvent. S’ils fautent, ils savent où se rendre pour trouver le pardon, la restauration, la grâce et l’amour plus fort que la mort.

Que demande le Père ? Que nous obéissions. Non pas à une loi rigide et formelle, mais à la lumière qu’il donne chaque jour dans sa bonté, à ce que nous savons être sa volonté, en restant simples, sans spéculer, sans argumenter, sans philosopher, sans fuir, sans se culpabiliser, sans laisser les remords nous envahir et nous ronger. Il veut qu’avec ce que nous avons, nous venions à son autel pour lui apporter notre action de grâce et le remercier en l’adorant.

L’obéissance n’est pas innée. Elle s’apprend. Parfois sur notre route
Dieu place dans sa sagesse des hommes ou des femmes, un père ou une mère, un ami, un patron, quelqu’un dont Dieu se sert pour nous aider à apprendre l’obéissance.

Car que de bénédictions pour ceux qui obéissent, sans sélectionner ce à quoi ils choisissent d’obéir et ce à quoi ils se refusent à obéir !
Bien qu’il fut fils, Jésus a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Puis, il est devenu l’auteur d’un salut éternel.

Nous oublions si souvent la nature du ministère apostolique que Paul exerçait auprès des Corinthiens, à qui il demande d’atteindre un niveau d’obéissance “complète” (2 Corinthiens 10:6).

L’obéissance commence par un désir de plaire à Dieu qui naît d’une relation d’amour. Puis vient la bénédiction.

Mickaël Berreby

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