Si Jacques écrit, sous l’inspiration de l’Esprit, que nous devons résister au diable, c’est que la force de résister au diable nous est donnée.
Pierre précise que nous résistons au diable avec la foi. Mais il souligne qu’il doit s’agir d’une certaine sorte de foi. Non pas une foi abstraite et molle, mais une foi ferme.
Satan ne comprend que la fermeté.
Il sait que déchoir de notre fermeté est possible (2 Pierre 3:17). Son objectif avec les élus est de les faire déchoir de leur fermeté.
Il est facile de s’accorder une certaine tolérance. Mais Satan ne comprend que la tolérance zéro.
Si notre tolérance est négociable, l’adversaire continue ses tentatives de séduction ou de tentation pour faire fléchir la vigilance.
La fermeté de notre foi est essentiellement de la vigilance.
L’assoupissement spirituel peut être généré par une ambiance agréable et fraternelle, de la musique et des chants.
Mais le combat n’est pas une détente.
C’est une guerre spirituelle contre les forces du mal.
Celui qui baisse la garde s’expose à tomber.
Celui qui se croit fort tombera.
Celui qui se sait faible dépendra du Seigneur.
Le diable, un serpent rusé, a séduit Eve par la ruse.
Après la vigilance essentielle pour résister, il convient d’être et de rester simple.
Si nos pensées se détournent de la simplicité à l’égard de Christ, si nous argumentons et faisons l’étalage de notre savoir, si nous acceptons les compliments et si nous nous en faisons à nous-mêmes, alors nous serons des proies faciles.
Rester simple consiste à croire ce que Dieu dit sans le discuter.
La plus profonde forme de simplicité est l’obéissance.
Obéir à la vérité est une grâce qui nous fait participer à l’aspersion du sang de Jésus-Christ.
Le Seigneur a appris l’obéissance dans la souffrance et par la souffrance. Si je veux être ferme, je dois être vigilant, simple et obéissant.
Cette obéissance peut s’appliquer aux directives spirituelles que donne un ministère, tout comme Paul comptait sur l’obéissance de Philémon, à qui il écrivait qu’il le savait capable de faire au-delà de ce que l’apôtre lui demandait.
Il existe une obéissance exquise, celle que l’apôtre appelle « complète » quand il écrit aux Corinthiens (2 Cor 10:6).
Cette obéissance n’est possible que dans la captivité des pensées soumises à Christ.
Alors Satan se retire désarmé, impuissant, dévoilé et affaibli. Il sait qu’il ne peut strictement rien faire contre un homme obéissant à Christ.
Nous avons tous été renfermés dans la désobéissance, pour que la miséricorde soit accordée à tous. Mais nous ne sommes plus ce que nous étions.
Notre homme intérieur a été éprouvé. Nous sommes passés par l’épreuve de la foi. Nous sommes de plus en plus enracinés en Christ.
Sa Parole fait de plus en plus les délices de nos coeurs. Nous sommes de plus en plus attirés par les choses d’en haut.
Esclaves de la justice, nous voulons obéir en étant fermes, vigilants, simples et obéissants. Dans cette attitude, nous résisterons au diable, et c’est lui qui fuira loin de nous.
Mickaël Berreby