Méditations

Recevoir Sa paix

L’âge que nous vivons et la terre que foulent nos pieds ne sont pas en paix.

Le cavalier dont parle l’Apocalypse, qui montait le cheval roux, reçut le pouvoir d’enlever la paix sur la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres.
N’est-ce pas ce qui se produit de plus en plus sous nos yeux ?
La disparition de la paix et l’augmentation des crimes, attentats, homicides et actes de terreur caractérisent notre âge.

Zacharie prophétise que le roi qui vient à Sion, “celui qui est humble et monté sur un âne, le petit d’une ânesse, annoncera la paix aux nations”.
Seul ce Roi rendra la paix réelle. Il le fera à l’échelle de la planète. Il le fait à l’échelle individuelle quand il donne à celui qui le rencontre sa paix.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s’alarme point. »
Le monde ne donne rien. Il manipule et illusionne. Il séduit et subjugue. Il ensorcelle et dilapide la crédulité de coeurs mal affermis.

Celui qu’on appellera “Admirable”, “Conseiller”, “Dieu puissant”, “Père éternel”, “Prince de la paix”, donnera une paix sans fin au trône de David.
L’Evangile de paix modifie notre façon de marcher ici-bas. Quelqu’un qui reçoit l’Evangile de paix “chausse” à ses pieds le zèle que donne l’Evangile de paix.
Sa manière de se mouvoir, de décider, d’agir, de prendre position en toutes circonstances, est radicalement transformée en raison des “chaussures” dont parle l’apôtre Paul (Ephésiens 5:15).

« Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! »
Annoncer la paix revient à prêcher l’Evangile de paix, car l’Evangile est la Bonne Nouvelle.
Or cette bonne nouvelle est que le Seigneur vient avec puissance.
Comme un berger, il paîtra son troupeau, il prendra les agneaux dans ses bras, et les portera dans son sein ; il conduira les brebis qui allaitent.

C’est la bonne nouvelle d’un Roi et de ce royaume qu’il faut annoncer au monde sans se laisser décourager.
Il faut que le monde entende que le Sauveur vient.
Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.

Satan fait tout pour que cet Evangile de paix soit “falsifié” par des scandales, par l’apostasie, par les déviations et les déformations. Il incite les hommes à la ruse, à la séduction, à l’hypocrisie, à la religiosité de l’apparence, à la manipulation, au contre-témoignage qui déçoit pour que la confiance se dissipe, à la trahison qui blesse et paralyse le coeur, à l’abandon. Il pousse à l’orgueil spirituel, comme si l’Evangile était un sujet dont nous pouvions tirer profit et nous octroyer une quelconque gloire.

Avant de croire à la Bonne Nouvelle, il convient de se repentir. On ne peut pas croire sainement sans s’être profondément repenti.
Il faut avoir été déçu de soi, être triste de ce que l’on est, éprouver à l’égard de soi-même une méfiance.
C’est alors que Dieu donne sa paix à ceux qu’il a justifiés par la foi.
En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance que l’on ne regrette jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.

Le Père nous veut dans la victoire après que cette repentance à salut aura fait son oeuvre en nous.

Quand l’Ecriture parle d’être plus que vainqueurs, de quoi s’agit-il ?
Est-ce sur le péché, sur les circonstances, sur le diable, sur la peur ?
Un homme peut-il être “plus que vainqueur” sur tout, toujours et partout ?
N’existe-t-il pas des moments de détresse, des jours gris, des heures sombres ?
Ne sommes-nous pas tous tributaires de mille imprévus de santé, de travail, de famille, de relations humaines, d’épreuves ?
Que veut dire être “plus que vainqueurs” dans un monde pour lequel l’idée de combattre spirituellement, d’un adversaire spirituel, d’armes spirituelles, de victoires spirituelles, sont tout simplement inexistants ?
Quelle est la victoire dont il est parlé, et sur qui est-elle remportée ?

Etre dans la victoire, c’est recevoir sa paix, celle que « la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée… » ne peut nous ravir.

Mickaël Berreby

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