Par Pour une personne régénérée le temps n’a pas la même valeur que pour celui qui ne croit pas. La foi élève vers une réalité insaisissable à la raison.
Ce que nous ferons et ce que nous déciderons, ce que nous donnerons et ce à quoi nous accorderons la plus haute considération, tout sera déterminé par la conscience de l’éternité.
Le païen ne vit que pour les choses de la terre. Il est poussière et retourne à la poussière sans admettre que Dieu réveillera de la poussière ceux qui lui appartiennent.
Savoir compter ses jours et racheter le temps sont deux règles pour vivre le présent dans la perspective de l’éternité.
Car la vanité est liée au temps gaspillé dans ce qui n’a pas d’horizon divin, ce qui ne dépasse pas l’immédiat, ce qui se borne aux valeurs éphémères des choses d’en bas.
Jésus rappelle qu’il est d’en haut pour que nous regardions aux choses d’en haut, à ce qui est céleste, à ce qui dure, à ce qui ne s’use pas. Il invite les siens à amasser un trésor dans le ciel.
Peut-on ici-bas amasser un trésor dans le ciel ?
Il importe d’avoir la certitude ancrée au plus profond de soi que notre vie physique n’est qu’un aspect de notre vie totale. Car après la vie physique vient l’incorruptibilité d’un corps libéré du péché, un corps ressuscité et plein de force.
Sans aucun doute, chaque disciple est à même de décider de l’importance qu’il accordera à l’Esprit. Il décidera de prier et de consacrer du temps à ce qui n’a aucun intérêt pour le monde. Car en apparence, le temps que nous offrons au Seigneur est un temps qui ne profite pas et n’est pas “rentable”.
Pourtant c’est exactement le contraire qui se produit. Plus nous mettons du temps à part pour le Seigneur et plus nous gagnons du temps, le rachetant, amassant un trésor dans le ciel.
Ce que nous semons pour le Royaume est un investissement éternel. Ce que nous consacrons à Jésus est scellé pour l’éternité.
Puissions-nous discerner ce qui prime et donner la priorité à ce qui surpasse toutes les richesses et tous les accomplissements humains : notre relation avec le Seigneur, notre intimité dans la sainteté de sa présence.
Mickaël Berreby