Que penser de l’œcuménisme ?

Bonjour,

Daniel

Si Jésus est annoncé, ceci est merveilleux.
Si des chrétiens se veulent frères et s’unissent autour du thème de la rédemption, ils pratiquent ce que Jésus voulait pour les siens.

Mais Jésus a précisé “qu’ils soient uns comme nous sommes uns”.
En d’autres termes la nature et la spécificité de l’unité qu’il vivait avec le Père est celle que les chrétiens sont appelés à vivre ensemble.

Sommes nous unis comme le Père et le Fils l’étaient ?
Etre unis dans l’Esprit est plus facile que d’avoir une même âme, de mêmes sentiments et une même pensée.

Le risque de l’oecuménisme comporte un malentendu sur la profondeur de l’unité et sa réalité pratique.
La possibilité qu’il offre est essentiellement un dialogue, mais c’est souvent un dialogue sans véritable unité spirituelle.
Quant à l’unité doctrinale, elle est périodiquement soumise à rude épreuve selon les interlocuteurs.

L’oecuménisme peut être à l’origine de compromissions qui ne seront jamais un ciment d’unité, car l’unité de la foi suppose de croître ensemble vers la stature parfaite en étant bien coordonnés.
Ceci n’est pas concevable quant on se contente de prêcher Jésus sans faire des disciples et sans leur apporter un enseignement autre que du lait.

Voyons l’oecuménisme comme une opportunité de dialogue où la théorie l’emporte sur l’essence de la rédemption.
Se fermer à l’autre comporte également un immense danger de dérive sectaire.

L’équilibre suppose une quête honnête dans la prière de sagesse et de circonspection.