Méditations

Porter du fruit

Incontestable promesse d’amour et de fidélité que celle de Jésus qui s’engage à demeurer en nous si nous demeurons en lui.
Elle n’est authentifiée qu’en ceux en qui est né l’homme nouveau par la régénération de leur esprit. Seuls ses enfants, nés de la volonté du Père, vivent naturellement cette bénédiction au quotidien.

Porter du fruit n’est pas de multiplier les activités et les initiatives, mais simplement et paisiblement de demeurer en Christ. Il est l’auteur de notre salut, et cet Evangile est l’Evangile de Dieu.

Il savait, avant la fondation du monde, qui serait du nombre des adorateurs, qui se tiendrait debout devant son trône, qui célébrerait son Nom d’éternité en éternité.

Ceux en qui Il demeure et qui demeurent en Lui ne se laissent pas distraire par l’illusion d’un bonheur purement matériel.
Leur cité est dans les cieux.

Ainsi, sur cette terre, ils rachètent le temps et servent, sous l’autorité du Seigneur, selon des critères qui ne sont pas de ce monde.

Les normes humaines sont toujours semblables partout. Il n’est question que de pouvoir et de possession.
Les normes divines relativisent les normes humaines, car elles induisent la notion du don de soi dans le service et la recherche du royaume.

Ce décalage voulu par Dieu différencie les enfants de ce monde des enfants nés d’en haut dans l’expérience de la régénération.
Ceux qui sont nés d’en haut sont nés de Dieu et peuvent demeurer dans la Parole, permettant que se produise la croissance de Christ en eux.

D’autres, furtivement glissés parmi les saints, tirent pour leur propre gloire un profit éphémère.

Si Jésus demande de laisser pousser l’ivraie avec le bon grain, il fera la distinction en son temps, car il sait qui lui appartient.

La marque du disciple est l’exact opposé des critères de ce monde.
Le disciple ne cherche pas son intérêt. Il est prêt à se consacrer chaque jour de nouveau. Il implore le pardon quand il est rendu attentif qu’il attriste le Saint-Esprit.

Son unique priorité est que demeure en lui Celui en qui il veut demeurer.
Il ne vit qu’en fonction de cette fusion organique.

Ainsi les sarments sont-ils attachés au Cep pour vivre de la sève céleste et répandre partout l’odeur de la connaissance de Dieu.

Mickaël Berreby

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