Méditations

Ne plus craindre

Même Abram, le père de la foi, eut besoin d’entendre la voix de l’Eternel lui dire encore et encore : « Abram, ne crains point, je suis ton bouclier, et ta récompense sera grande. »
Il dira à Agar : « ne crains pas, car Dieu a entendu la voix de l’enfant là où il est. »

Quand le roi de Bazan sortit pour combattre à Edréi, l’Eternel dit à Moïse de ne pas craindre.
Au moment de prendre possession du pays, à la montagne des Amoréens, la même parole apaisante retentit dans la bouche de l’Eternel.
Quand Moïse appela Josué en présence de tout Israël, il l’exhorta ainsi : « Fortifie-toi et prends courage… L’Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui- même avec toi. »

Elisée pria Dieu pour que son serviteur ouvre les yeux et voie que ceux qui étaient avec lui étaient plus nombreux que ceux qui étaient contre lui.
Alors quand Dieu ouvrit les yeux du serviteur, il vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée.
Notre crainte se dissiperait si nos yeux étaient ouverts pour voir ce qui se passe dans le monde invisible, dans le monde de l’Esprit. Nous verrions la déroute de Satan, la panique des démons, l’angoisse des anges déchus, la peur éternelle de Lucifer, les piteuses acrobaties ridicules des ennemis de Dieu qui savent que leur temps est court.

Le psalmiste voyait l’invisible quand il écrivit : « Je ne crains pas les myriades de peuples qui m’assiègent de toutes parts. »
Il n’était ni douillet, ni timide, ni excessivement poli. Il était un violent selon le coeur de Dieu quand il prophétisa la défaite des ennemis du Dieu trois fois saint :
« Tu frappes à la joue mes ennemis. »
« Tu brises les dents des méchants. »

Celui qui a un bon berger ne craint pas le mal. Il surmonte le mal par le bien. Et le Dieu de paix écrase Satan sous ses pieds.
Plus nous craignons Dieu, moins nous craignons les hommes, les circonstances, l’adversité, l’inconnu.
Car craindre Dieu, c’est ne plus craindre qui que ce soit.

Pour ne pas craindre, il faut que l’Eternel nous touche, nous visite, nous communique sa force. Une leçon est donnée dans l’expérience de Daniel à qui il fut dit que dès le premier jour où le prophète eut à coeur de comprendre et de s’humilier, ses paroles avaient été entendues. Et c’est à cause de ses paroles que l’ange de l’Eternel vint.
La résistance satanique fut totale, illustrée par “le chef de la Perse”.
Celui qui avait l’apparence d’un homme toucha Daniel et le fortifia, lui demandant de ne pas craindre, lui redisant : « courage, courage. »
Et tandis que l’ange parlait, le prophète reprit des forces.

Jésus, rempli de gloire et d’amour, ne tenant pas compte des paroles qui rapportaient la mort de la fille du chef de la synagogue, lui dit : « Ne crains pas, crois seulement. »

Quand Simon Pierre assista à la pêche miraculeuse, l’épouvante le saisit. Jésus menaça sa peur, comme il menace l’épouvante qui nous assaille parfois. Il ordonna à Simon Pierre de ne pas craindre, lui prédisant qu’il deviendrait pêcheur d’hommes.

Le premier pas vers l’accomplissement d’une promesse est de refuser la crainte.
A Paul qui devait comparaître devant César, Dieu ordonna de ne pas craindre. Il ne pouvait pas faire naufrage en raison du plan divin.
Nous ne pouvons pas terminer notre course terrestre avant d’avoir accompli son plan.

Quand Jean s’effondra, Jésus lui rappela qu’il était le premier et le dernier, et le vivant qui était mort, mais qui est vivant aux siècles des siècles et qui tient la clef du séjour des morts.

Qu’un esprit de foi plus fort que la mort nous remplisse, et que nos yeux soient ouverts pour contempler un si grand salut et ne plus craindre.

Mickaël Berreby

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