Méditations

Ne crains pas, crois seulement

Nous sommes exposés à subir une crainte inattendue qui envahit et désarçonne. Parfois elle est fondée. Parfois elle est imaginaire. Ce qui n’est pas factuel est souvent plus dévastateur que la réalité.

L’imagination élabore des scénarios catastrophe et se laisse piéger par “ce qui pourrait arriver et qui n’arrive jamais”. Satan exploite cette peur pour nous garder captifs dans une inquiétude qui paralyse nos mouvements.

En cultivant l’appréhension, nous devenons la proie des attaques de Satan, car nous nous prédisposons au mal qu’il nous veut, et nous oublions le bien que Dieu nous veut. Nous oublions que Dieu ne nous veut que du bien, et que même la douleur a un sens.

Dieu est souverain et Satan n’est rien.

Le diable est sous les pieds de ceux qui adorent le Dieu de paix.
Il est lié par ceux qui adorent le Dieu de paix.
Il est vaincu par ceux qui adorent le Dieu de paix.
Il est chassé par ceux qui adorent le Dieu de paix.
Il n’a aucun pouvoir chez ceux qui adorent le Dieu de paix.
Il n’a aucun avenir chez ceux qui adorent le Dieu de paix.

Ce qu’il traficote est du mensonge, car il est le père du mensonge.
Nous ne croyons pas que ce que le père du mensonge dit de « vrai » est vrai, car quand il dit quelque chose de « vrai », ce qu’il dit est du mensonge.

Ne pas craindre consiste d’abord à ne pas croire ce que dit le monde, Satan, les esprits méchants, les forces des ténèbres, les esprits impurs.
Or ces influences haineuses peuvent s’exprimer par la bouche d’instruments sophistiqués, instruits, cultivés, « scientifiques », qui empoisonnent nos pensées et nos sentiments en se faisant passer pour Dieu.

Que d’orgueil chez certains pontes du monde médical perchés sur un piédestal et qui se trompent au nom d’une science omnipotente.
Que d’orgueil chez l’homme de pouvoir qui se propulse dans la vie en écrasant ses semblables au lieu de les aider.
Que d’orgueil chez ces patrons « argentés » au regard hautain qui dévaluent l’employé parce qu’il est “employé”.
Que d’orgueil intellectuel dans le monde universitaire, chez ceux qui possèdent un savoir spécifique dont ils se servent pour étaler au grand jour leur indispensable contribution.

Chez tous les vecteurs d’orgueil, on ne peut que s’attendre à des fruits de mort et de tristesse. Mais quand l’homme de qualité connaît ses limites et se contente de mettre au service de son prochain ses compétences, l’humanité sort de ses sables mouvants.

Ne laissons pas les hommes iniques nous lier.
L’Eglise est revêtue de grâce. Elle échappe à l’emprise illégitime d’un monde qui fonctionne dans la perplexité, la rationalité mécanique, la logique étriquée, les lois banales de l’évidence minuscule du savoir.

Nous croyons en Jésus, le chemin, la vérité et la vie, la lumière du monde, le commencement et la fin de toutes choses, Celui qui revient pour prendre avec lui ceux à qui il a préparé une demeure, afin qu’ils soient éternellement en sa présence.

Mickaël Berreby

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