Par Si ton frère a péché, ne l’accuse pas, ne le juge pas, ne le condamne pas.
Aime-le et attire-le vers la grâce en lui montrant le chemin du pardon.
Rappelle-lui que Dieu est amour, et que Jésus est venu pour sauver ce qui était perdu.
Ne lui jette pas la pierre qui lapide.
Ne cherche pas à étaler sa faute.
Ne la divulgue pas.
Intercède et supplie l’Eternel de lui venir en aide.
Tends-lui une main secourable.
Dis-lui qu’un torrent d’amour se déverse sur la vie la plus blessée et la plus souillée, que Dieu restaure l’âme affligée, que la grâce surabonde quand abonde le péché.
Si ton frère a péché, sois un consolateur, un libérateur, afin que s’ouvrent ses yeux pour qu’il contemple la bonté dans un monde sans bonté, la charité dans un monde méchant.
Alors le Saint-Esprit s’approchera de lui pour panser sa souffrance et le réconcilier avec Dieu pour qu’une paix parfaite le remplisse.
Il pourra témoigner que ce salut est vrai, que la paix accordée est un don gratuit, qu’il est devenu une nouvelle créature, que les choses anciennes sont passées et que tout est devenu nouveau.
Si ton frère a péché, souviens-toi qu’une fois tu t’es approché pour implorer la miséricorde, tu as reconnu tes fautes et tu les as confessées, tu t’es repenti, tu as éprouvé la joie que procure un si merveilleux salut.
Si ton frère a péché, ne sois donc pas cruel et dur, cassant et impitoyable.
Sache que rien n’est plus grand que son amour, et que la foi qui justifie communique la paix avec Dieu pour quiconque invoque le nom du Seigneur.
Pour une brebis égarée que retrouve le Bon Berger, la joie remplira les cieux.
Mickaël Berreby