Dans la louange de Celui qui opère des miracles, ses servantes et ses serviteurs le célèbrent et le déclarent magnifique en sainteté.
Quand Aaron se revêtait de la robe pour entrer dans le sanctuaire devant l’Eternel, une lame d’or pur était attachée avec un cordon bleu sur sa tiare.
Sur cette lame était gravé : “Sainteté à l’Eternel”. C’était son diadème sacré.
Par nos louanges, nous célébrons la sainteté de Dieu, car c’est le bonheur de sa maison et la gloire de sa magnificence.
Il est un Dieu merveilleusement pur et merveilleusement bon qui invite ses enfants dans la splendeur de sa présence.
Du haut des cieux, du lieu de sa sainteté, il regarde les fils des hommes. Il découvre le bras de sa sainteté. Cela signifie qu’il fait entrevoir qui Il est aux mortels que nous sommes.
L’Eternel manifestera aux yeux des nations la sainteté dans la maison d’Israël quand il rassemblera son peuple.
Celui qui vit dans le palais de sa sainteté « sort de sa demeure. Il descend. Il marche sur les hauteurs de la terre… » (Ezéchiel 1:3)
C’est selon l’Esprit de sainteté que Jésus fut déclaré Fils de Dieu avec puissance. En raison de son oeuvre, nous sommes affranchis du péché, esclaves de Dieu, ayant pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle.
Cette immense grâce est l’héritage promis qui ne peut corrompre ni souiller, ni flétrir. Cet héritage a été réservé dans les cieux. Car l’héritage est selon la promesse par la grâce de Dieu selon l’Evangile.
Jésus a été établi héritier de toutes choses, lui, le reflet de la gloire du Père et l’empreinte de sa personne. Il a fait la purification des péchés parce que le Père l’exige.
La terre de la révélation accordée à Moïse était une terre sainte, car la Parole de l’Eternel allait être annoncée.
La Parole rend saint le lieu où elle est déclarée.
Cette Parole annoncée et déclarée habite en vous, et déjà vous êtes purs à cause de cette Parole.
Chaque moment de prière est une sainte convocation.
Chaque soupir d’adoration est une sainte convocation.
L’Eglise est une nation sainte en route pour la ville sainte, pour que celui qui est saint se sanctifie encore davantage.
Ce qui touche l’autel est immédiatement sanctifié.
Celui que l’Esprit touche a en horreur le péché.
Il cherche le royaume de Dieu et sa justice. Il éprouve les soupirs inexprimables du nostalgique de Sion. Il veut habiter dans le lieu très saint.
Comme Moïse prenait l’huile d’onction pour oindre le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient, l’Esprit se déverse sur ceux qui se consacrent.
Dès qu’un homme se sanctifie, il est saint et aucune souillure ne subsiste, car Dieu pardonne et Dieu purifie. Cette sanctification est une délivrance de la servitude.
Si nous aspirons à voir la manifestation de la splendeur de Dieu dans les détails de nos vies, il nous faut sanctifier les détails.
Alors Dieu y mettra à jamais son nom, et ce que l’Eternel marque de son nom est indélébile.
Nous sanctifions Christ dans nos coeurs par son propre sang comme nous avons été sanctifiés par la Parole pour qu’un jour paraisse une Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
C’est par la vérité que nous avons été sanctifiés et que nous le serons encore.
L’Esprit est la vérité.
Dieu veut nous revêtir pour les noces de l’agneau d’un fin lin, les oeuvres justes des saints.
Cherchons sa face et adorons-Le en proclamant qu’Il est magnifique en sainteté.
Mickaël Berreby