Quand la grâce règne, les oeuvres sont inutiles.
Quand la grâce se multiplie, elle fait abonder la gloire de Dieu. C’est comme l’atmosphère d’une saison lumineuse qui permet qu’éclosent des myriades de fleurs.
L’infinie richesse de sa grâce accordée par sa bonté est un don de Dieu.
Ceux qui sont sauvés par le moyen de la foi sont sauvés par la grâce.
Vivre sous l’inspiration de la grâce est le don accordé aux adorateurs en esprit et en vérité.
C’est échapper aux contraintes et à l’emprise de ce siècle en ayant les regards fixés sur l’Eternel.
Se fortifier dans la grâce suppose une conscience de notre inutilité, de notre insuffisance, de l’inefficacité de nos mérites et de nos efforts.
La grâce justifie et communique une espérance spécifique, celle de devenir héritiers de la vie éternelle. C’est la source du salut.
Quand nous nous approchons de Dieu, c’est du trône de la grâce que nous nous approchons afin d’obtenir la miséricorde. S’approcher de Dieu est toujours un acte de vérité dans l’humilité lucide sur l’incapacité humaine de satisfaire les exigences de la sainteté.
La dernière phrase de l’Apocalypse exprime le voeu que la grâce soit avec nous tous. Nous savions que cette grâce est de la part de celui qui est, qui était et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant le trône de Dieu, et de la part du témoin fidèle, du premier-né des morts, du prince des rois de la terre.
La grâce ne vient jamais d’un homme, ni des hommes, car aucun humain ne la possède et ne peut en disposer.
Quand elle a été reçue, il est possible et même souhaitable de croître dans la grâce afin de croître dans la connaissance par révélation.
Car la grâce est la clef de la connaissance par révélation, ne supposant rien d’autre que l’initiative de Dieu pour éclairer.
La grâce véritable est gratuite et imméritée en ce qu’elle nous convie à la gloire éternelle en affermissant le coeur du disciple. L’Esprit Saint est l’Esprit de la grâce, le dispensateur de la tendresse, et le révélateur du pardon dans l’infinie bonté du Père.
Etre sous la grâce, c’est recevoir une élection acquise avant la fondation du monde, l’abondance venue d’un seul homme, cette sagesse qui met sur la tête du racheté un magnifique diadème, pour qu’il marche dans les sentiers de la justice.
Mickaël Berreby