Par Quand je sacrifie, c’est mon choix, mon engagement, ma responsabilité, ma dépense. Mais quand j’obéis, c’est son choix, son engagement, sa responsabilité, sa dépense.
Obéir, c’est renoncer à faire ce que l’on veut.
Se sacrifier, c’est faire ce que l’on veut sachant que cela coûte.
Parfois nous préférons le sacrifice car il nous gratifie, tandis que l’obéissance humilie.
Mais sur la balance divine, l’obéissance est préférable aux sacrifices, car elle permet à Dieu de garder le contrôle et nous en débarrasse.
Car quel fardeau que d’avoir le contrôle sur tout, alors qu’il suffit uniquement de s’abandonner.
Dans l’obéissance de la foi, on ne fait pas seulement ce que Dieu veut, mais on fait souvent exactement ce que l’on ne veut pas faire. Il arrive même que l’on fasse ce à quoi l’on ne songeait pas du tout.
La foi s’est emparée de notre vie. Elle gouverne nos décisions et nous obéissons à la foi. Nous voyons des fruits, des miracles, des bénédictions, des victoires, des exaucements, des signes tangibles de progrès.
Que faut-il choisir ? Obéir ou se sacrifier ?
Nul doute que l’obéissance rapportera beaucoup de richesses spirituelles, de discernement et de croissance, d’approfondissement et de sérénité.
Elle nous cache en Dieu et forge entre le Père et nous une paisible relation de confiance dans l’amour.
Il s’agit d’obéir à ce que le Seigneur nous dit selon la lumière qu’Il donne. Ceci n’est pas surhumain.
L’obéissance n’est faite que de détails, de secondes, et de
chaque pas sur le chemin étroit qui mène à la vie éternelle.
Mickaël Berreby