Par Pendant que nous avons la lumière, pour que les ténèbres ne nous surprennent pas, Jésus nous demande de marcher.
Marcher selon la lumière est un refus catégorique de marcher ou de vivre selon l’homme, un refus absolu de se conformer au siècle présent, un refus de penser comme cet âge, un refus d’adopter les comportements dictés par les modes, un refus des valeurs de la pensée unique.
Ce refus est notre salut. En disant non à toutes les sollicitations inutiles, nous focalisons notre énergie sur l’essentiel et nous rachetons le temps.
Marcher selon Dieu commence dans la pensée soumise à l’Esprit. C’est la discipline du disciple qui choisit de suivre le maître.
En marchant selon l’Esprit, bien des tracas sont évités, bien des discussions vaines sont réfutées, bien des projets dérisoires sont avortés.
Sachons que jamais le monde ne sera à même d’approuver ou d’adopter ce style de vie, qui produit une ligne de démarcation infranchissable entre notre âge et la vie éternelle.
Les philosophes modernes confondent la religion et la vie spirituelle, la mystique et la foi, la réflexion et la prière, car ils ignorent l’essentiel de la révélation dans laquelle l’homme ne joue aucun rôle, mais reçoit de Dieu la lumière qui l’éclaire.
Marcher comme des enfants de lumière suppose que la lumière a enfanté des enfants, et que nous sommes issus de celle qui nous engendre. En effet quand brille la lumière, nous sommes appelés à la vie.
Il ne s’agit pas des quelques rayons de sagesse antique, des systèmes philosophiques de tel ou tel sage, des solutions pour vivre dans un bonheur sans menace.
Il s’agit d’une relation intime, profonde, délicieuse et permanente avec un Père rempli de compassion et de grâce. Marcher avec lui, c’est marcher en lui.
Nous ne sommes en lui que s’il est en nous, fusion surnaturelle de ceux qui ont abdiqué en choisissant l’étroitesse du chemin qui conduit à la vie.
Mickaël Berreby