Méditations

L’Esprit du Seigneur, c’est la liberté

Quand une âme est sauvée, elle a part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.

Paul affirme que nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang. Il précise que le combat du disciple est conditionné par le fait qu’il prend toutes les armes de Dieu.

Puisque la charité s’est refroidie, la foi se raréfie et la juste intelligence des priorités est voilée par l’illusion des oeuvres sociales aux dépends de l’évangélisation authentique d’un monde de plus en plus plongé dans la confusion.

Les doctrines de démons pullulent. La séduction gagne du terrain. L’obscurité s’épaissit, et rares sont les flambeaux qui portent la Parole de vie. Le son de la trompette devient de plus en plus confus.

C’est par peur, par tiédeur et par propre-justice que l’essentiel est négligé. Il faut plus de courage pour annoncer la Parole que pour être solidaire de la souffrance humaine. Mais si l’un n’exclut pas l’autre, l’un importe avant l’autre au risque qu’une fois soulagé, celui qui souffrait reste sous l’emprise du malin.

Se taire quand l’on sait qu’une simple parole suffirait à éclairer celui qui tâtonne dans les ténèbres est infiniment regrettable.

Jésus est allé prêcher aux esprits en prison (1 Pierre 3:19). L’Eglise doit les éprouver pour savoir s’ils sont de Dieu.
Le prince des démons organise un monde sans Dieu pour émanciper l’humanité de son Créateur.

Si Jésus ordonne de guérir et de purifier les lépreux, il ordonne également de chasser les démons.
Pour être persuadé que le Royaume s’est approché de nous, il nous faut avoir la démonstration évidente du Saint-Esprit chassant les démons.

Christ a donné force et pouvoir à ses disciples de chasser tous les démons. C’est pour la liberté que le Seigneur affranchit son peuple, pour qu’à son tour il affranchisse ceux qui sont encore sous la tutelle du malin.

S’adresser aux esprits consistait à se prostituer après eux. Dieu condamne la relation que l’homme établit avec le monde occulte. La sanction d’un tel comportement produisait la colère divine, et celui qui s’y adonnait était retranché du milieu de son peuple.

Ceux qui interrogent le morts, disent la bonne aventure, prédisent l’avenir, se livrent à la magie, observent les nuages ou les serpents pour en tirer des pronostics, sont en horreur à l’Eternel.

Christ dénonce et dévoile la puissance des esprits impurs en les chassant. Il confie à ses serviteurs l’autorité sur ces forces démoniaques, et elles lui obéissent.

Nous devons réaliser que lorsque Satan voit Jésus, il se prosterne. Il ne peut en être autrement. Votre Christ fait se prosterner le prince de ce monde. Votre Christ est réellement la plus grande puissance que l’univers possède.

Mais cette puissance est encore contenue pour que le libre-arbitre des hommes puisse encore leur appartenir et qu’ils choisissent qui ils veulent suivre et servir.

Les esprits méchants sont à l’oeuvre en permanence dans toutes les sphères de la société. Ces activités néfastes sont dévoilées par l’Evangile qui cite de nombreuses victimes d’une influence maléfique, se traduisant par l’oppression, la possession, certaines maladies d’origine spirituelle, la malédiction, etc…

Si ces esprits sont soumis aux apôtres du Seigneur, cette autorité sur le mal n’est pas la source de leur joie. Les apôtres ne se réjouissent pas essentiellement de ce mandat et de cette puissance que Jésus leur donne ; leur joie vient en premier lieu du fait que leurs noms sont écrits dans les cieux.

Ainsi, la priorité de notre marche n’est pas l’exercice de l’autorité sur les esprits méchants, mais la communion dans l’amour avec le Bon Berger.

Si nous voyons un monde tourmenté par le diable, nous prions et chassons les esprits méchants de ceux qui implorent l’aide du Seigneur. Mais ceci n’est que le début de la toute première étape.

Notre absolue priorité est de nous assurer que ceux qui auront été affranchis sont nés de Dieu, réconciliés, justifiés, qu’ils vivent dans la paix et la joie, dans l’intimité avec leur Sauveur en grandissant dans la connaissance de son amour, éclairés dans leur entendement.

Le discernement des esprits est une nécessité pour faire la différence entre un déséquilibre mental, une exagération simulée, une maladie physiologique patente, un trait de caractère pervers et une évidente présence spirituelle destructrice.

L’Eglise n’est pas chargée d’exercer la médecine ou la psychiatrie. Elle n’a pas pour vocation première d’apporter des solutions exclusivement matérielles à ce monde enténébré.

Il serait illégitime que l’Eglise oublie son mandat, celui d’amener des captifs à la liberté en les arrachant des ténèbres pour les conduire à l’Evangile.

Qui d’autres que les vrais disciples peuvent soutenir matériellement et spirituellement l’évangélisation et l’enseignement de la Parole ?

Les païens ne le feront pas, alors qu’ils ont parfois à coeur les actions humanitaires urgentes. C’est un leurre que de croire que les oeuvres sociales priment sur l’oeuvre spirituelle. Elles accompagnent la prédication.

Faire de toutes les nations des disciples est l’injonction divine adressée à l’Eglise régénérée. Bien souvent, l’action humanitaire dissimule une absence de vision, une absence de puissance, une absence de gloire, une absence de vie.

Elle doit passer après ce qui passe avant et qui consiste à briser les chaînes de l’adversaire en arrachant des âmes à la perdition.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *