Méditations

Les yeux de notre intelligence

La sphère d’inspiration de l’apôtre Paul était surnaturelle. Il parle comme ayant été visité par Christ d’une façon tellement spécifique, que tout ce qui n’est pas cette révélation paraît secondaire.
Il traversera les circonstances de sa vie tout en étant “intérieurement” ailleurs. Il précise où il évolue et dans quel état il se trouve par une phrase radieuse et glorieuse.

Aux Ephésiens, Paul rappelle qu’ils ont été bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. Voilà où se trouve Paul : en Christ, dans les lieux célestes. Voilà sa vraie condition : il est béni de toutes sortes de bénédictions spirituelles.

Tous les disciples ont été élus dès avant la fondation du monde. Tous ont été prédestinés à être des enfants d’adoption, à être saints et irrépréhensibles devant lui. Mais tous n’ont pas des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un coeur pour croire.

Ceux à qui il a été fait la grâce de connaître le mystère de sa volonté rachètent le temps dans une conscience de l’enjeu, dans la certitude que tel est le dessein formé par Dieu en lui-même pour son peuple.

Quand les yeux de notre intelligence sont éclairés, nous sommes « mis en lumière » en tant que serviteurs indispensables à l’accomplissement du projet rédempteur. C’est en effet par l’Eglise que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent la sagesse infiniment variée de Dieu.

A titre individuel, une perspective d’une telle ampleur est inaccessible et irréelle. Mais quand les yeux de notre intelligence sont ouverts et illuminés, nous regardons tout différemment.

Souvenons-nous que la tentation à laquelle Adam fut exposé fut le fruit qui permettrait d’ouvrir son intelligence.
L’homme a depuis désiré un état supérieur dans l’autonomie du péché.
Ce que le Saint-Esprit offre est le contraire. Il scelle de sa sainteté et purifie par sa Parole celui qui abdique, se prosterne et adore. Cet homme reçoit une intelligence des temps comme les fils d’Issacar (1 Chroniques 12:32), l’intelligence des visions de Dieu comme la possédait Zacharie (2 Chroniques 26:5).

Jésus enseigne qu’un manque d’intelligence spirituelle n’est autre qu’un coeur endurci qui ne comprend pas, des yeux qui ne voient pas, des oreilles qui n’entendent pas, une absence de mémoire (Marc 8:17-18).

Quand Jésus n’était qu’un enfant, tous ceux qui l’entendaient étaient frappés par son intelligence et ses réponses. Il vivait dans la sphère de son Père, s’occupait des affaires de son Père, cherchait la gloire de son Père, ne voulait faire que la volonté de son Père.

Est-ce le chemin étroit pour que notre coeur, autrefois « lent à croire », devienne prompt, alerte et bien disposé ?
Le coeur sans intelligence de ceux qui se sont égarés dans leurs pensées a été plongé dans les ténèbres parce qu’ils se sont vantés d’être sages.

Dieu anéantira l’intelligence des intelligents, car sa folie est plus sage que les hommes et sa faiblesse plus forte que les hommes. Quand il s’approche des siens, il leur ouvre l’esprit, il oint d’huile leurs têtes et leurs coupes débordent.

Mickaël Berreby

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