Méditations

Les chaînes seront brisées et vous serez libre

Saviez-vous que longtemps avant de naître, Dieu vous connaissait ?

Vous n’êtes pas la conjonction de facteurs hasardeux, le produit d’une coïncidence. Votre vie n’est pas anonyme. Si vous êtes sur cette terre, un homme, une âme, c’est qu’un Père vous a désiré et connu d’avance. Si vous entendez l’Evangile et si vous y répondez, c’est que ce Père vous a cherché et vous a trouvé pour que votre vie soit sa vie en vous et que sa vie en vous prenne un sens éternel.

Ah, me direz-vous, encore faut-il y croire, à la vie éternelle !
Réfléchissez simplement. Oui, il vous suffit de croire pour recevoir l’assurance du salut, pour faire la paix avec Dieu, pour apprendre à connaître son Esprit, pour grandir dans le renouvellement de votre intelligence, pour marcher en nouveauté de vie, pour être transformé, justifié, sanctifié et glorifié. Votre part est modeste comparée à ce que Dieu fait en vous, de vous et par vous.

Votre part est de croire. Or croire n’est pas un effort. C’est un abandon, un accueil de son amour, la volonté qu’Il règne. Cette foi vient de ce que vous entendez ou lisez, puis elle s’enracine et grandit pour porter du fruit.

Lorsque vous étiez sans force, Christ est mort pour vous. Vous n’étiez pas encore dans ce monde, mais vous étiez “prévu”, “prédestiné”, “élu” dès avant la fondation du monde.
Ainsi avez-vous été réconcilié alors que vous étiez ennemi de Dieu, sans savoir que vous étiez ennemi de Dieu et sans savoir que vous avez été réconcilié. Le salut est de Dieu. C’est le salut de Dieu. La part de l’homme est simplement de croire que c’était pour vous, que vous êtes concerné, et qu’à cet instant, vous pouvez le lui dire et lui laisser le gouvernail de votre vie.

Nous étions tous charnels et vendus au péché. Nous ne savions pas ce que nous faisions et ne faisions pas ce que nous voulions. Nous faisions ce que nous haïssions. Nous étions des esclaves de ce qui avait triomphé de nous: le péché.

Mais au moment où nous exprimons notre intention de nous laisser conduire par l’Esprit de Dieu, alors nous n’avons plus de compte à rendre à Satan, à la chair, à cet héritage naturel.

Nous nous ouvrons simplement à la réalité de la rédemption. Nous sommes réconciliés avec Dieu. Réconciliés, sauvés par sa vie, nous exerçons le ministère de la réconciliation. Ainsi, où que vous alliez aujourd’hui et quoi que vous fassiez aujourd’hui par vos pensées, vos prières et vos paroles, vous apporterez à ce monde blessé la réconciliation.
Dieu a mis en vous la parole de la réconciliation, a fait de vous un ambassadeur pour Christ.

Plus vous inviterez l’Esprit par la prière, le chant, l’adoration, la louange, plus vous serez apaisé, consolé, affermi et béni.
Les chaînes seront brisées et vous serez libre des idées fixes, des oppressions, des liens spirituels, de la condamnation, de votre héritage naturel, de votre culture, de votre entourage, de vous-même.

Vous serez libre d’être ce qu’il vous destine à devenir : une nouvelle créature.

Mickaël Berreby

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