Méditations

L’amour répandu dans nos coeurs

Les disciples ne sont pas des anonymes. L’Ecriture les appelle des bien-aimés de Dieu, appelés à être saints, appelés selon son dessein, vainqueurs parce qu’ils sont aimés.

En aimant, ils accomplissent la loi, au point que l’accomplissement de toute la loi peut se résumer simplement par le fait d’aimer son prochain.

Ceux qui aiment l’Eternel bénéficient d’une promesse évidente. Dieu leur a préparé un héritage, des richesses, des bénédictions, une félicité éternelle. En outre, dès ici-bas ils sont “connus” de Dieu.

Mais que de malentendus sur ce terme “amour”, sur ce verbe “aimer” !

Nous le réduisons à notre échelle et l’abaissons à notre niveau, alors qu’il se situe ailleurs, dans une sphère où tout est grâce, gratuité, générosité, compassion, bénédiction, invincible volonté à démontrer de la bienveillance.

En effet, c’est en se livrant pour nous que le Fils de Dieu a manifesté à quel point il aimait. Et Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné ce Fils merveilleux par lequel sa grâce nous a été accordée à la louange de sa gloire.

La vie sans le salut serait dépourvue de sens. Naître et mourir pour disparaître dans le néant : c’est ainsi que les incrédules conçoivent la vie.

La vie céleste provisoirement restreinte à un corps mortel pousse le racheté à marcher à l’exemple du Sauveur, comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.

Plus nous progressons dans la foi et plus nous diminuons à nos propres yeux pour qu’un amour inaltérable règne parmi ceux qui travaillent à leur salut.

Ils se revêtent d’entrailles de miséricorde dans un monde cruel et impitoyable. Ils se revêtent de bonté dans un monde insensible et dur. Ils se revêtent d’humilité dans un monde arrogant et hautain.

Ils se revêtent d’humilité dans un monde où l’orgueil détruit le prochain et l’asservit. Ils se revêtent de douceur dans un monde brutal où seul compte le profit. Ils se revêtent de patience dans un monde colérique et capricieux.

L’amour divin s’apprend. C’est l’école de la tendresse déversée par le Saint-Esprit dans nos coeurs d’où la fraude a été chassée.

C’est l’école du pardon quand l’offense piétine la dignité et humilie l’innocence.

Ces disciples marchent en nouveauté de vie, même si le monde les ridiculise, les méprise et les critique. Ils ont le regard fixé sur leur Sauveur.

Ils prient comme on respire, naturellement et profondément, un air pur dans un climat auquel l’adversaire ne peut résister.

Mickaël Berreby

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