Méditations

La ville était d’or pur

L’humanité est atteinte par la lèpre du péché. Tous sont privés de la gloire de Dieu. Pas un seul homme n’est juste.

Le sacrificateur avait pour mission de faire connaître la différence entre ce qui était impur et ce qui était pur. Cette exigence précède tout progrès, toute illumination, tout perfectionnement et toute croissance. Il faut que la distinction entre le pur et l’impur gouverne nos moindres pensées.

Avec le serment de rassembler son peuple disséminé parmi toutes les nations, Dieu annonce qu’il répandra une eau pure et qu’ils seront épurés de leurs souillures et de leurs idoles. Puis vient la promesse d’un coeur nouveau et d’un esprit nouveau.

La purification rend possible le changement d’orientation, de caractère et de valeurs. Dieu appelle les dispersés « son peuple ».
Cette phase indispensable dans la véritable bénédiction est déplaisante, car elle suppose une prise de conscience de notre état de dégénérescence morale profonde. Le prophète la décrit de manière directe :
« Vous vous prendrez en dégoût, à cause de vos iniquités et de vos abominations. » (Ezéchiel 36:31).
Ce dégoût de ce qui offense Dieu devient le dégoût qui nous offense, car nous nous sommes rapprochés de Dieu à tel point que nous sommes “avec l’Eternel” contre ce qui, en nous, est un obstacle à une véritable communion.

La source ouverte pour le péché et pour l’impureté jaillit de la croix. Une oeuvre peut commencer, comme on purifie l’argent et comme on éprouve l’or.
Tout ce qui arrive dans la vie de celui que Dieu émonde contribue à ce que, ayant reçu un coeur pur, ses enfants contemplent Dieu : « Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu ».

Dieu fait ce que fit cette femme qui tenait un vase d’albâtre renfermant un parfum de nard pur de grand prix. Il brise le vase et répand son Esprit sur nous pour que nous quitte la lèpre.

L’eau de la Parole nous purifie. Comme nous nous lavons chaque jour, chaque jour la Parole nous lave pour que nous demeurions en lui et qu’il demeure en nous. Alors nous le célébrerons avec le pain sans levain de la pureté.

Tout se passe dans les pensées. Elles sont ce dont elles sont nourries. D’où la nécessité que la Parole habite abondamment en nous.
Ce qui vient d’un coeur pur et d’une bonne conscience exprime le mystère divin de la piété.

Alors, dans la plénitude de la foi nous nous approcherons d’un coeur sincère du trône de la grâce, obéissant à la vérité, buvant le lait spirituel et pur qui fait grandir dans le salut. Nous aurons goûté que le Seigneur est bon. L’épouse sera revêtue d’un fin lin éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints.

Quelle vision d’une Église glorieuse, sans tache ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible ! Le modèle est l’Epoux, le souverain sacrificateur, saint, sans tache, séparé des pécheurs, plus élevé que les cieux. L’épouse recevra une couronne incorruptible, ayant été régénérée par une semence incorruptible, la Parole vivante et permanente de Dieu.

La ville sainte sera d’or pur.

Mickaël Berreby

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