Par Il ressort de toute l’Ecriture que l’Eternel n’accorde aucun crédit à la sagesse humaine.
Pharaon sollicita les sages et les magiciens d’Egypte pour élucider ses songes, mais c’est l’homme de Dieu qui éclaira le coeur du monarque.
Les sages selon la chair sont des enchanteurs, des fabulateurs et des manipulateurs. Ainsi les sciences, si abouties soient-elles, ne peuvent être reconnues qu’à la lumière du Seigneur.
L’éducation nie la supériorité de l’Esprit Saint sur les prouesses de l’intelligence humaine. Mais pour tout ce qui a trait à l’homme, seul son Créateur le sonde et connaît son coeur.
Quand l’Eternel choisit Betsaleel, le fils d’Uri, il le rendit capable de “faire des inventions, de travailler l’or, l’argent, l’airain, de graver les pierres à enchâsser, de travailler le bois et d’exécuter toutes sortes d’ouvrages.”
Dieu rend l’homme capable de ce que l’homme imagine pouvoir faire par lui-même. C’est à Dieu qu’il convient de donner le crédit de tout ce que fabrique notre âge. Dieu a doté l’homme de capacités dont il ne disposerait pas sans l’assistance divine.
Mais l’usage que l’homme fera de ces compétences dépendra de sa condition spirituelle.
« Cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent ! » Deutéronome 4:6
Il nous faut modifier tous les critères d’appréciation et donner toute la gloire à Dieu dans tous les domaines.
La sagesse de Dieu reposant sur un homme constitue l’unique véritable sécurité sur laquelle fonder notre confiance. Ce n’est pas sur l’homme, mais sur le Créateur de l’homme, que nous plaçons notre confiance.
Ce dont notre monde a besoin, c’est de cette sagesse qui ne repose que sur les hommes de Dieu.
Les politiciens, les chefs d’entreprise, les décideurs, les financiers, les industriels, tous devraient bénéficier de la sagesse que ce monde ne connaît pas, tous devraient se mettre à l’écoute de Dieu dans sa Parole, de sa Parole par ses serviteurs.
L’une des caractéristiques de l’homme de Dieu est qu’il possède la connaissance des temps.
Ses critères ne seront jamais “pragmatiques” par rapport à la courte durée de vie des projets de la terre. Il voit l’éternité.
Dieu prend les sages autonomes dans leurs ruses et il renverse les desseins artificieux des hommes iniques. Tous les inventeurs sont des créatures du Créateur.
C’est le souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence ; Ce n’est pas l’âge qui procure la sagesse, Ce n’est pas la vieillesse qui rend capable de juger.
La source de la sagesse divine est la sainteté et la justice dans la crainte de Dieu et la reconnaissance de son immense majesté. Ainsi la sagesse dépend d’une relation d’adoration permanente qui donne la gloire au Seigneur pour tout.
Le psalmiste prie : « fais donc pénétrer la sagesse au-dedans de moi ».
C’est un processus surnaturel quand Dieu infuse l’homme.
La sagesse commence par la crainte de l’Eternel. Elle est avec les humbles.
Elle apporte la guérison, le réconfort, la paix, la tolérance, la lumière, la douceur, la réconciliation, le pardon, la vie, l’espérance. Elle est avec ceux qui écoutent les conseils. Et ceux qui fréquentent les sages le deviennent.
D’où l’importance de demeurer à l’abri d’un ministère de l’Esprit et en communion avec les saints dans l’Eglise.
Si nous désirons posséder la certitude que la sagesse reçue est de Dieu, il faut qu’elle soit pure, pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité et d’hypocrisie.
Cette sagesse vaut plus que des perles.
Mickaël Berreby