Par Bien des “croyants de l’apparence” ont rejeté Dieu, le seul vrai Dieu, le Dieu d’Israël, le Dieu de ce peuple. Ils ont fabriqué des idoles à leur image et n’ont pas tenu compte des prémonitions
prophétiques de Paul concernant Israël.
Leur foi se résume à fréquenter un lieu de culte, bien à l’abri, sans se confronter avec hardiesse et détermination à l’abomination de ce monde.
Ils ont confectionné une religion, des rites, des traditions qui n’ont aucun rapport avec Dieu.
Le voeu du cœur de l’apôtre et sa prière pour les Juifs, c’était
qu’ils soient sauvés et non pas qu’ils ressemblent aux Chrétiens sans conscience et sans âme. Dieu n’a pas rejeté son peuple qu’il a connu d’avance.
A l’inverse de l’antisémitisme théologique répandu dans la chrétienté depuis des siècles, « Dieu n’a pas rejeté son peuple ».
Le jour où les vrais Chrétiens comprendront que leur foi repose sur la révélation accordée à Israël et que toutes les richesses prophétiques viennent de ce peuple, ce sera une révolution d’amour, une résurrection d’entre les morts.
Au lieu d’insister sur la prédication éthérée d’un Evangile léger,
d’un Evangile religieux, d’un Evangile culturel et occidental, ils se
tourneront vers leurs filiations spirituelles et chériront cet
extraordinaire patrimoine négligé depuis des siècles.
Ils découvriront à quel point ils se sont paganisés, à quel point ils
ont négligé la grâce qui leur a été faite d’apprendre à connaître la
Bible hébraïque qui est le socle de la révélation.
Ils prendront conscience que ce n’est pas en multipliant des commentaires païens issus de la pensée occidentale qu’ils seront rapprochés de la maison de Dieu, mais en retournant à la source, en s’attachant à Israël, en bénissant Israël, en priant pour l’Israël moderne.
L’avenir du monde dépend de la stabilité de ce minuscule pays.
Pourtant les Chrétiens, toutes dénominations confondues, apprêtent leurs petits mets bigots et font mijoter, depuis deux millénaires, des flots de détails sans importance qui ne parviennent pas à ébranler le cours de l’histoire.
Le monde politique est tributaire de la paix de Jérusalem. Dieu fait d’elle une pierre pesante parmi les nations.
Ce plan existe. Il implique des nations dont certaines se ligueront
contre Israël.
D’autres feront des compromis pour extorquer des prérogatives dont ils auront à rendre des comptes.
Dieu veille et ne sacrifiera pas Israël pour des institutions qui
auront hiberné dans la cupidité sans prendre fait et cause pour un
peuple dont Dieu dit qu’il est élu.
Mickaël Berreby