Il suffit à Dieu de dire pour que la chose soit. Et Dieu dit : « Que la lumière soit… Et la lumière fut… »
Sa Parole crée ce que sa Parole dit. La puissance de la révélation prophétique est de cette nature. Le simple fait d’entendre ou de lire ce que dit l’Esprit crée en nous la vie. Ses Paroles sont Esprit et Vie.
Ainsi, quand Sa Parole est reçue comme telle, la puissance de son Esprit est manifestée et la gloire de sa vie est révélée. Voilà pourquoi l’Ecriture est si précieuse. Pourtant certains ne lisent que la lettre qui tue. Certains perpétuent la tuerie en exerçant le pouvoir meurtrier de la lettre.
Ils réfléchissent, analysent, dissèquent, commentent, argumentent, exposent, font état de leur connaissance, isolent tel ou tel aspect, fabriquent des doctrines, des priorités, des modes, des styles, des exigences, des critères immuables, des solutions miraculeuses, des méthodes tirées de l’Ecriture, des programmes, des menus, des modes d’emploi, des théories, des attitudes pieuses, des comportements stéréotypés.
Mais la Parole est créatrice sans que nous fassions quoi que ce soit.
Nous n’avons pas besoin de nous inscrire dans une tradition, d’être héritiers d’une histoire, d’opter pour un mouvement, d’appartenir à une dénomination, pour que la Parole nous parle et vivifie notre cœur.
Il suffit d’éliminer tout ce qui n’est pas le Seigneur.
Mais ceci a un prix. Et le coût est notre moi, notre identité, nos opinions, nos préférences, nos divergences. Le prix pour que l’Esprit vivifie est la mort du moi.
Le réveil n’est pas la fébrilité et l’agitation, le miraculeux et le mystérieux, le surnaturel et l’effervescence. Le réveil est la mort du moi pour que Christ vive sans être trahi par celui en qui Il daigne résider.
Alors, la Parole, dans son infinie splendeur, vit, vivifie, crée, appelle à l’existence ce qui n’a jamais été.
Mickaël Berreby