Ceux qui n’ont pas la foi doivent se demander comment l’on peut aimer quelqu’un que l’on ne voit pas, que l’on n’entend pas. Et c’est avec raison qu’ils s’interrogent sur ce qu’ils qualifient de “bizarre”.
Rendre gloire à Dieu, Lui dire notre amour, chanter ses louanges, proclamer sa sainteté, se réjouir en Lui, affectionner une intimité avec le Seigneur, savourer la communion fraternelle avec ceux qui partagent notre espérance, voilà bien un privilège réservé à ceux qui Le connaissent.
Cela doit ressembler à l’amour. On peut faire état de ce sentiment, mais est-il concevable que quelqu’un à qui l’on en parle éprouve ce sentiment ?
Cette personne change en un clin d’oeil quand elle vit “son” expérience.
Celle qui doutait, qui rationalisait, qui regardait de haut, de loin ou de biais, la voilà métamorphosée. C’est qu’elle a vécu “son” expérience.
La mission de l’Eglise est de témoigner de son vécu, chacun avec ses moyens, ses expériences, ses joies, ses hésitations, ses lumières, sa compréhension. Chacun est indispensable.
On ne cueille jamais le fruit d’un arbre que l’on vient de planter.
Jésus demanda de prêcher gratuitement, de prêcher sur les toits, “en plein jour”, de dire clairement et distinctement ce qui avait été entendu dire “à l’oreille”. Il a annoncé que cette prédication du royaume serait prêchée dans le monde entier. Ce simple homme de Galilée a annoncé voilà deux mille ans ce qui se produit aujourd’hui. Lui savait que la Bonne Nouvelle serait prêchée dans le monde entier. Il envoya ses serviteurs prêcher avec le pouvoir de chasser les démons.
Prêcher, c’est déclarer la guerre aux démons avec l’assurance de leur défaite, l’assurance de la victoire de Christ. Nous ne pouvons pas prêcher un autre Evangile que celui qui a été annoncé, même au risque de perdre la faveur des hommes. Nous ne pouvons accréditer les traditions illusoires, les rites éphémères, les pratiques imaginaires, les superstitions, les dogmes confectionnés par le cerveau des intelligences obscurcies.
Nous n’avons que la foi transmise une fois pour toutes par les apôtres et les prophètes, qu’une seule fondation, la pierre angulaire posée à Sion. C’est l’Evangile de Dieu dans sa simplicité. Dieu a été manifesté en chair, prêché aux Gentils. La foi a été transmise.
Mickaël Berreby