Méditations

Jésus, notre espérance

Quand des avalanches de suggestions dévalent sur ce monde agité, quand
rien ne parvient à donner le repos, Jésus est notre espérance. Notre espérance a été ancrée pour toujours en Celui qui vit aux siècles des siècles, le propriétaire de l’univers. Il l’est, car Il est Dieu. Sa divinité mêlée à notre humanité libère de la vanité, du vide et du néant. Sa divinité nous sort du désespoir quand Il nous infuse de lui-même.

Nous n’allons pas regarder à nos seules limitations, aux contradictions, aux réactions futiles et fugaces, à ce que pensent les anonymes ou les intimes. Nous ne contemplons qu’un seul faisceau lumineux, un soleil éclatant d’une blancheur inégalée.

Comme Pierre sur la montagne de la transfiguration, nous avons désiré faire notre demeure là où règne sa gloire. Mais voilà qu’aujourd’hui, il n’est pas nécessaire de résider sur cette montagne, puisque Celui qui l’inondait de lumière s’est offert pour nous et à nous, mélangeant son Esprit au nôtre, nous transfusant de sa plénitude par l’onction qu’il nous accorde.

S’il se manifeste ainsi par le parfum de sa présence, s’il se répand et nous renouvelle jour après jour, si la grâce surabonde, l’enfer tremble et nous sommes dans la joie, celle qu’ont reçue les appelés, les élus et les fidèles. Que cette espérance est douce, apaisante et reposante, qu’elle est précieuse entre tout.

Qui peut nous séparer de cet amour, nous priver de cet héritage, nous distraire de l’essentiel si nous avons été saisis ?
Si quelques-uns abandonnent la foi, si certains se laissent troubler, si la crainte assaille des coeurs chancelants, si des questions confuses grouillent dans les pensées vagabondes, nous regardons à Jésus, paisiblement, laissant sa paix nous envahir, son Esprit nous affermir, son amour nous remplir, sa grâce nous affranchir.

Nous ne regarderons pas en arrière. Nous hâterons nos pas vers la destination des saints, la cité préparée dont Dieu est l’architecte.
Nous veillerons à nous revêtir d’une parure intérieure, laissant la Parole purifier notre être. Nous ne nous fixerons pas d’objectifs que ronge la rouille et que dérobent les voleurs. Nous n’avons qu’une espérance, certaine, solide, inébranlable, éprouvée, digne de notre confiance. Et quand le ciel et la terre passeraient, notre espérance demeure.

Mickaël Berreby

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