Le Sauveur détient la majesté, la force et la puissance, dès avant tous les temps et dans tous les siècles. Le Fils de Dieu est le sauveur du monde pour l’éternité.
Le salut permet l’entrée dans le royaume éternel. S’il transfigure notre marche terrestre, ce n’est rien comparé à ce qui attend les élus.
La symbolique de l’arche que Noé construisit pour sauver sa famille illustre la gravité du jugement divin devant l’abomination du péché. La foi de Noé condamna le monde et fit de lui un héritier de la justice.
C’est une immense grâce que d’entendre l’appel du Père et d’y répondre en obéissant à la lumière dont il daigne nous éclairer. Le simple fait d’entendre la voix de l’amour ravive l’espérance et conduit à l’essentiel. Il est alors facile de délaisser ce qui nous distrait pour choisir l’Esprit dans les détails du quotidien.
Car le salut suppose un renoncement à gérer son temps, son argent, ses forces, au profit d’un intérêt supérieur. Quand la notion de ce qui est primordial surpasse ce qui est simplement légitime, nous bénéficions pleinement de la bonté de Dieu.
D’autres valeurs, d’autres priorités, d’autres perspectives, d’autres objectifs se profilent.
L’apparente “perte” devient un gain quand on regarde comme de la boue ce qui nous détournait du Seigneur.
L’Ecriture devient nourriture, et la prière est vécue dans la permanence discrète des profondeurs de l’âme. L’inexprimable soupire en nous dans l’intimité de la foi.
Nous vivons en nouveauté de vie. Nous adorons en vérité et servons dans notre esprit. Aucune circonstance, aucun chagrin ni aucune joie n’altère notre ferme assurance. La logique s’incline et l’illumination intérieure chasse la peur. La rédemption embrase notre énergie dans un renouvellement de notre intelligence, et nous voyons la splendeur de Dieu.
Les gestes les plus anodins sont scellés par la présence ininterrompue du Christ vivant et vrai. Nous sommes devenus des habitations de Dieu en esprit. Une transformation s’opère, lente, profonde, vitale. Elle touche chaque domaine. La réflexion et l’émotion accueillent le miracle de sa présence. Le souverain sacrificateur est révélé. C’est le Fils parfait pour l’éternité.
Ses voies sont justes et ses oeuvres sont parfaites. Sa parole est éprouvée. Plus élevée que les cieux et plus profonde que le séjour des morts, sa science restaure notre âme en resplendissant, produisant une joie parfaite. Car il veut que sa joie soit en nous, et que notre joie soit parfaite.
Jésus a prié le Père de nous préserver du mal en nous éclairant de sa lumière.
Cette bénédiction rend humble car elle n’est pas de ce monde, de ce siècle, des chefs de ce siècle, dont la Parole dit « qu’ils seront anéantis » (1 Corinthiens 2:6). L’herbe sèche et la fleur tombe, alors que craindre l’Eternel est un rafraîchissement. Il rafraîchit l’âme altérée.
Il peut et veut sauver parfaitement ceux qui l’invoquent.
Mickaël Berreby