Méditations

Etroit est le chemin

Pourquoi faut-il souffrir, alors que nous aimons Dieu ? Pourquoi assistons-nous au spectacle quotidien de la souffrance de notre humanité, alors que Dieu est amour ?
La souffrance n’est pas démentie par l’Ecriture.

Pour les vrais croyants, la souffrance est suivie d’une oeuvre de l’Esprit.
Aucune épreuve n’est le fruit de l’injustice ou du hasard. L’épreuve de la foi doit avoir pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Mais d’ici-là, elle produit la patience qui doit accomplir en nous son oeuvre.

Quand nous ignorons le pourquoi de telle ou telle difficulté, nous pouvons déduire que la patience accomplit en nous son oeuvre.
L’apôtre Pierre affirme que le Dieu de grâce qui a appelé à sa gloire permet temporairement que souffrent ceux qui ont été appelés.
Puis viennent des promesses d’un Dieu qui vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.

Quand Jésus pria le Père que s’éloigne de lui la coupe, il ajouta toutefois : « que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. »
Dieu envoya à son Fils un ange pour le fortifier. L’homme Jésus priait dans l’agonie.

L’appel au ministère comporte la souffrance. Ceci est indéniable. Mais l’appel à être témoin du Seigneur est également une participation à la souffrance de la croix dans un monde enténébré qui refuse que soient dénoncées, dévoilées et délaissées ses transgressions.

Personne ne peut prétendre désirer l’épreuve. Quand elle survient, chacun l’espère brève. Au milieu de la vallée, bien des gémissements montent vers le Seigneur. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.

Croire pour être sauvé sera suivi d’un processus de brisement pour celui qui tente de trouver la porte et le chemin.
Les enfants d’Israël reçurent à cet égard l’ordre de se souvenir de tout le chemin qu’ils avaient parcouru pendant les quarante années dans le désert.

Dieu leur dit: « afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »

Nous ne connaissons les vraies dispositions de notre coeur que dans l’épreuve et l’humiliation.
Quand nous sommes ainsi humiliés, les paroles de nos prières sont épurées.
Ce fut le cas du prophète Daniel à qui l’ange précisa : “c’est à cause de tes paroles que je viens.”

Quand un prophète de l’Eternel intercède avec un coeur épuré, Dieu parle et dévoile ses desseins. Le serviteur sait que personne ne pourra comprendre s’il n’entend lui-même ce que déclare le Seigneur.
Mais avant de trouver la porte et le chemin qui conduisent à la vie, des afflictions surgissent.

Si nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles, nous trouvons la porte et le chemin que peu trouvent et qui conduisent à la vie.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *