Par Si la science propose de nombreuses solutions chimiques ou technologiques pour apaiser la souffrance, qu’elle soit psychique ou physique, il arrive également qu’une cause spirituelle en soit l’origine première.
Pourtant, s’aventurer dans cette sphère inquiète les partisans de la seule logique factuelle “moderne”, comme si le scepticisme s’apparentait à la modernité.
Ces derniers posent timidement leurs pas sur ce terrain mystérieux, de peur de ne pas savoir jusqu’où aller et comment gérer l’inconnu.
Pour ce qui est des troubles mentaux, l’inconnu n’a pas dissuadé nombre de thérapeutes d’explorer ces zones mystérieuses de l’âme.
Mais devant l’incompréhensible, les solutions médicamenteuses, les hypothèses infondées, les expérimentations sujettes à caution prévalent, alors qu’est négligé le domaine de l’esprit.
L’Evangile rend les démons (esprits méchants, esprits impurs…) directement responsables des malheurs qui affligent tant d’hommes aujourd’hui, comme ce fut le cas au temps de Jésus.
Avec autorité, Jésus chassait les démons, traitant uniquement la cause pour que disparaissent les effets.
Une multitude de problèmes seraient résolus si cet élément n’était pas occulté.
Non pas que cela soit toujours la seule raison d’être d’un drame, mais parfois, tel est le cas, et l’on en néglige la criante réalité.
Car l’homme qui souffre véhicule l’ensemble de ce qui le constitue, et omettre qu’il subit des pressions et des influences maléfiques reviendrait à nier totalement l’Evangile.
Inconscient, ignorant, souvent désemparé, celui qui endure au quotidien l’épreuve doit entendre qu’un Sauveur est venu pour le délivrer, qu’Il en a la puissance et l’intention, que rien n’est impossible à Celui qui a reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, et que le plus compétent des spécialistes sera en- dessous des ressources infinies de Christ.
En priant, on invite le Seigneur à prendre le gouvernail de tout. C’est alors que change le regard porté sur nos circonstances, notre passé et notre avenir.
Demandons et nous recevrons.
Mickaël Berreby