Dans un retentissant tapage médiatique, le monde s’étourdit de “nouvelles” décousues, partielles, abrégées et biaisées. A ces nouvelles parfois inquiétantes, nous confrontons la Bonne Nouvelle.
L’espérance individuelle concerne la résurrection de ceux qui entendront la voix du Fils de Dieu. L’espérance collective pour l’humanité et toute la création est le retour du Seigneur qui rendra possible la révélation des fils et des filles de Dieu.
Si le danger d’établir une relation hâtive entre les prophéties et l’actualité doit être présent à notre esprit, pouvons-nous ne pas prendre en compte ce que l’Ecriture annonce avec une indéniable précision ?
L’exactitude des détails relatifs à la première venue de Jésus est une base saine pour cimenter notre assurance. Il importe d’exercer notre confiance à propos des autres prophéties. Celles qui ont trait au retour du Seigneur devraient dominer notre réflexion.
Avant que Jésus naisse, ceux qui attendaient la consolation d’Israël n’avaient que la foi.
Si la raison de l’homme loyal doit s’incliner devant les prophéties déjà accomplies, la foi accueille celles qui ne se sont pas encore accomplies.
Nous sommes dans la foi.
Nous gardons sa Parole.
Elle demeure en nous.
Nous la proclamons.
Elle ne revient jamais sans produire un effet éternel.
Quand nous sommes enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, à savoir Christ, nous sommes mis en relation avec le plus merveilleux des mystères, Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science.
La tendance de certains biblistes s’oriente vers une schématisation de la Parole dans le but louable d’en faciliter la lecture. Mais ce choix est éminemment dangereux, car il altère l’Ecriture qui contient tout le conseil de Dieu. Cette mode commerciale est très exactement le contraire de ce dont le monde a besoin.
L’Ecriture ne contient qu’une partie infime ce qui a été dit ou fait par le Seigneur.
Jean confie à ses lecteurs que Jésus a fait encore beaucoup de choses qui ne figurent pas dans les Evangiles.
Jean précise :
« Si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait » (Jean 21:25).
Jésus est l’accomplissement prophétique par excellence. L’honnêteté intellectuelle devrait suffir à le démontrer auprès de ceux qui réfutent l’Evangile. Mais l’honnêteté intellectuelle se doit d’être mutuelle. Sans cette réciprocité, le sceptique persiste dans une effrayante méconnaissance.
Parfois, les contradicteurs zélés pratiquent leur scepticisme par simple ignorance. L’absence de cohérence quant à l’enseignement engendre d’inutiles souffrances et un rejet déplorable des choses spirituelles. La Parole n’est pas une fresque de slogans et de vérités éparses.
L’Ecriture apporte toutes les réponses que la confusion des opinions rendaient imprécises.
« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. » (2 Timothée 3:16).
Jésus avait été annoncé comme la semence de la femme qui détruirait la semence du serpent en lui écrasant la tête, comme celui par qui la bénédiction s’étendra à l’humanité toute entière, comme le fils de Juda, héritier du trône de David qui naîtrait d’une vierge à Betléhem.
La Parole le nomme “Fils” bien avant sa naissance.
« L’Éternel m’a dit : Tu es mon fils ! Je t’ai engendré aujourd’hui.
Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession. Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d’un potier. »
Ainsi se profile déjà le mandat divin attribué au Fils pour régner sur les nations de la terre.
Il est prédit que Jésus serait rejeté, mis à mort, lui qu’ils ont percé. Enfin, Jésus prophétise de son vivant, en précisant qu’il a tout annoncé d’avance. Après son ascension, il fera reposer sur ses apôtres l’onction qui leur confère une conscience claire de ce qui va se produire.
Hitler, une des incarnations de Satan, détestait les passages bibliques qui envisagent le règne de Christ. Il considérait les vrais chrétiens comme la pire menace pour son programme machiavélique.
Israël est toujours, pour Satan, une démonstration que Dieu ne ment pas. L’Eglise et Israël sont indissociables.
Sans une connaissance enracinée dans la Parole de ce qui se profile à l’horizon, nous ne demeurerons pas dans la foi.
Tout est important dans la Parole. Les paroles du Seigneur sont Esprit et vie. Ses promesses ancrent notre foi. Chérissons-les. Aimons chacune de ses paroles. Jésus est réellement digne de notre amour.
« Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. »
Si nous obéissons de tout notre coeur, avec simplicité et dans l’humilité, il sera évident que nous sommes dans la foi. Dès lors, le ciel s’ouvrira et nous serons réceptifs à plus de lumière et à moins d’opinions.
Nous serons dans la foi.
Mickaël Berreby