Si Dieu veut vous pardonner, pourquoi ne pas le laisser vous pardonner ?
Pourquoi continuer à croire les insinuations de l’adversaire ?
Pourquoi vous laisser faire par l’accusateur ?
Vous devez être intimement persuadé que Dieu ne condamne pas, mais qu’il veut pardonner.
Il faut que cette certitude envahisse votre être. Dieu est avec vous. Si Dieu est pour vous, qui sera contre vous ? Or, Dieu est pour vous. Il veut votre bonheur, votre bénédiction.
Le mal, la maladie et la mort ne viennent pas de Dieu, car Dieu est pour vous. Et si Dieu est pour vous, alors Dieu est contre tout ce qui est contre vous.
Dieu pardonne l’iniquité car il est compatissant, miséricordieux, lent à la colère.
Le psalmiste priait :
« Car à toi, Seigneur, j’élève mon âme. Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’invoquent. »
Nous avons du mal à concevoir que Dieu soit au-delà des critères de notre existence.
Mille générations sont un instant dans son éternité. Il conserve son amour jusqu’à mille générations. Dieu est l’allié de l’homme pour le secourir et le retrouver, le guérir et lui pardonner, le nourrir et le fortifier, le bénir et le rassasier.
C’est Lui que nous verrons car nous verrons Dieu, si nous Le laissons purifier notre coeur.
Quand viendront les noces de l’Agneau et que son épouse sera préparée, l’époux sera revêtu de fin lin qui représente les oeuvres justes des saints appelés au festin des noces de l’agneau.
La ville sera d’or pur comme du verre transparent.
Quand Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël, ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté.
Quelle gloire que d’avoir un tel Dieu, un Dieu de sainteté, un Dieu de pureté, un Dieu de compassion, un Dieu d’amour…
C’est pour cela qu’il pardonne, en raison de sa sainteté. C’est la sainteté qui pardonne et qui fait grâce, restaure et réconforte, régénère et relève celui qui a chuté.
Mais si je ne me crois pas pardonné, même si Dieu pardonne, je subis l’oppression de l’ennemi.
D’où l’importance de ma confession. Je confesse son amour, sa grâce, son infinie bonté.
En laissant s’insinuer le doute, j’annule la réconciliation qui procure la paix.
Le doute nie la sainteté de Dieu.
Un Dieu qui affirme vouloir pardonner ne ment pas. Le doute est irrecevable. Dieu s’est engagé à pardonner. Dans cette paisible assurance, dans cette confiance intime, dans cette solide conviction, qui est contre vous ?
La seule chose qui puisse vous séparer de Dieu est le péché. Mais Dieu ne veut pas se séparer de vous. Il déplore que le péché parvienne si facilement à séduire, puis à séparer l’homme de ce Père Saint.
Il suffit donc simplement de confesser et de rejeter ce qui sépare de Dieu pour retrouver avec Dieu une relation d’amour indéfectible.
Mickaël Berreby