Méditations

A la louange de sa gloire

En décrivant la splendeur du Seigneur, nous grandissons dans le salut et Christ grandit en nous.

L’Ecriture ordonne de louer l’Eternel. Cela signifie, non seulement de prier et d’invoquer son nom, mais de chanter en son honneur et de parler de ses merveilles.

Quand nous nous adressons directement à Dieu en le louant, nous nous affranchissons de la vanité de nos pensées pour accéder à une dimension glorieuse.

L’adversaire ne supporte pas cette louange qui décrit la bonté de Dieu en le plaçant au-dessus de tout ce qui se peut nommer.

Tout apparaît vain et dérisoire quand un homme contemple la magnificence de l’Eternel, quand il s’élève au-dessus des circonstances pour pénétrer dans la sainteté de sa présence glorieuse.

Mais cette louange doit impérativement venir du coeur. Elle est le fruit d’une relation intime et paisible avec l’Esprit Saint chez celui qui trouve dans les commandements du Seigneur ses délices et son plus grand bonheur.

Il affectionne l’obéissance et cherche à plaire au Seigneur dans les moindres détails des moindres pensées.

Il se détourne des illusions de ce monde et ne prête pas l’oreille aux insinuations mensongères de l’évidence.

Le piège de l’évidence, c’est ce que l’on voit de façon purement naturelle sans reconnaître Dieu dans nos voies.

La louange nous arrache à l’évidence trompeuse pour nous placer avec Christ dans les lieux célestes. C’est une invitation dans les parvis de l’Eternel.

L’homme qui décide d’emprunter ce chemin ne s’égare pas. Il s’éloigne des ruses et de la transgression, des malices et de la tromperie, de tous les critères du prince de ce monde de ténèbres.
Il loue le Dieu des cieux, le Père des lumières, le Tout-Puissant.

La vie devient alors une célébration quand l’Eternel est le sujet de nos louanges. Le salut prend un relief éternel. La conscience purifiée vit dans une paix profonde.

Car Dieu siège au milieu des louanges de son peuple quand est célébrée sa sainteté.
Mais la louange sied aux hommes droits et seule une vie dans la lumière enfante de tels accents.

Si donc nous ne pouvons louer le Seigneur de tout notre coeur, implorons-le de nous affranchir de ce qui s’oppose à l’adoration.

Car l’homme qui loue l’Eternel chante chaque jour un cantique nouveau. Il fait l’expérience d’un renouvellement de son intelligence.

Il vit dans la conscience de son insignifiance et dans l’émerveillement devant la majesté de Dieu.

Pour l’Eglise, le sacrifice de louange est le fruit de lèvres qui confessent son nom. Ainsi, en témoignant de la rédemption, nous sommes dans le sanctuaire de la louange.

C’est en esprit et en vérité que les vrais adorateurs célèbrent le Père et adorent celui qui a fait le ciel et la terre.
Avant de servir, il convient d’adorer en esprit et en vérité.

C’est alors que Dieu est avec nous, l’Emannuel, et que le royaume s’approche de l’homme autrefois déchu, mais aujourd’hui réconcilié.

C’est alors que lui est donnée l’autorité de son origine pour représenter Dieu sur la terre, et soumettre en son nom les puissances et les dominations.

C’est alors que coule la vie dans son esprit saturé de sa présence.
C’est alors que l’héritage auquel il est destiné devient une réalité empirique.

Son règne vient et sa volonté se fait sur la terre comme aux cieux. Le dessein de Dieu se réalise en ceux qui Le louent de tout leur coeur.
Ils deviennent une nation sainte, un royaume de prêtres et de sacrificateurs.

Durant quarante jours, après sa résurrection, ce fut le sujet principal du Seigneur s’entretenant avec ses apôtres.

Il le fit avec de combler la vie intérieure de ses serviteurs, de leur communiquer sa plénitude, la plénitude de sa gloire.

Mickaël Berreby

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