Méditations

Car il n’y aura point de nuit

L’idéal divin est décrit, précisé et promis aux siens : “il n’y aura plus de nuit…”

L’Ecriture distingue deux sortes d’individus : les enfants des ténèbres et les enfants de lumière. La lumière dissipe les ténèbres par la vie qu’elle produit. Mais les ténèbres n’éteignent pas la lumière, quelle que soit leur densité.

Une guerre impitoyable sévit entre ces deux zones qui sont en réalité deux conditions spirituelles : “Qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?” (2 Corinthiens 6 : 14)

Ne les mélangez jamais. C’est une abomination devant l’Eternel, et sans doute la pire détresse du monde chrétien aujourd’hui.
En voulant adapter la sainteté du Seigneur à la modernité, l’Esprit est attristé et nous le sommes également.
Maintenir cette séparation entre les ténèbres et la lumière avec la plus grande fermeté est la mission de chaque disciple.
L’Esprit, la Parole et la lumière donnent la vie. Il faut que les ténèbres soient séparées de la lumière dans chaque détail de nos vies pour que la puissance de Dieu nous renouvelle. Le rejet des ténèbres est un acte volontaire et libre. Il découle de l’abondance de la lumière : plus elle brille, et plus les ténèbres fuient. Le jour est distinct de la nuit.

Quand un homme est sauvé, sa lumière grandit et ses ténèbres se dissipent. S’il stagne, c’est qu’il refuse la lumière. Il peut être sauvé, sincère, souriant, consacré, aimable, généreux, zélé, sans pour autant laisser grandir la lumière. Car la lumière est intérieure et l’oeuvre est intérieure.

Le salut engendre des enfants de lumière, des enfants du jour, des enfants de la résurrection, des enfants de la vie. Ils portent la Parole de vie comme des flambeaux qui éclairent. La croissance spirituelle est caractérisée par le discernement entre les ténèbres et la lumière. Si vous sentez que la confusion freine votre course ici-bas, séparez les ténèbres de la lumière.

Refusant le compromis, la relativisation de la Parole, les petits écarts, les dérogations anodines, les fréquentations ambiguës, les distractions insidieuses, les médisances, les calomnies, les jugements, l’estime démesurée de soi, les alliances illicites, le culte de Mamon, le disciple affirme à qui il appartient. Autrefois, il était ténèbres. Maintenant il est lumière et marche comme un enfant de lumière.

La lumière est toujours empreinte d’amour. Elle n’aveugle pas. Elle éclaire. Elle ne brûle pas. Elle réchauffe et réconforte. Elle bénit et sanctifie. Elle soulage et purifie. Jésus est la lumière du monde.

Quand Il règne, il n’y a plus de nuit.

Mickaël Berreby

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