La vraie prophétie édifie, exhorte et console.
Qu’elles sont nombreuses les afflictions d’une vie humaine, et combien nous avons besoin d’être secouru au moment de la détresse, quand l’épreuve s’abat sur nous.
Quand l’Esprit intervient, il ne s’agit pas de paroles, si belles soient-elles, mais d’une énergie créatrice surnaturelle.
Or, Dieu se sert des hommes pour consoler ceux qui souffrent. Il veut qu’entre nos semblables règne une authentique compassion sans calcul, sans rien attendre en retour.
Ceux qui ont connu ces moments tragiques feront certainement usage de la compassion, car ils savent que la souffrance laisse des traces indélébiles sur l’âme d’un simple mortel.
L’un des premiers moyens de secourir sera sans doute le pardon. Mais cette notion est éloignée de nos quotidiens futiles.
Pourtant, tout commence par la capacité miraculeuse de croire que le pardon est accordé à celui qui en a besoin. Il est offert en Christ, par Christ et au travers de ceux en qui Christ habite.
Quand nous sommes abattus, désemparés, sceptiques, submergés par le doute, déchirés entre plusieurs choix sans savoir lequel sera le juste choix, nous avons tant besoin de ce que produit le pardon : la paix.
Certains confondent paix et fatalisme, paix et résignation, paix et exercices spirituels pour parvenir à un bien-être artificiel. Mais la paix que donne le pardon produit la consolation qui vient de l’Esprit, le Consolateur.
Lui seul corrige nos humeurs et apaise nos pensées.
Bien sûr, l’incrédule n’a que faire de ce dont nous parlons. Pour qu’il goûte à la joie que donne l’onction sainte, il importe qu’il s’approche du trône de la grâce, qu’il supplie en se sachant malade et impotent.
Parfois, quelques instants suffisent pour que le plus indifférent devienne le plus ardent disciple du Seigneur.
Parfois, la bonté l’emporte sur les circonstances, sur la dureté de coeur des êtres insensibles qui n’hésitent pas à tourmenter leur prochain.
Mais d’où vient cette bonté ? N’est-elle pas le fruit de l’Esprit gratuitement accordé à chacun par celui qui est venu pour sauver ceux qui étaient perdus ?
Mickaël Berreby