Par La construction psychologique d’un enfant puis d’un adolescent suppose qu’il ait été écouté, entendu, compris et conduit.
L’indifférence le détruit totalement. Il a besoin du regard bienveillant d’un aîné pour avancer et progresser. S’il est constamment contesté, si l’on relativise ses difficultés, il se recroqueville et se fuit pour, finalement, se perdre.
Quels que soient notre âge, notre situation, nos ressources, quand le chagrin nous assaille, nous recherchons instinctivement un remède affectif, un soulagement émotionnel, un vis-à-vis, une issue, une solution, une réponse…
L’idée que quelqu’un comprenne et compatisse, se soucie de nos infimes misères, sans nous rejeter, sans juger, cela produit un réconfort indispensable à notre équilibre.
L’une des promesses porteuses de tant d’espérance est précisément que Jésus enverra le Consolateur. Il s’agit de la Personne du Saint-Esprit et non d’une vague émotion réservée à l’élite. Cette Personne est Esprit, comme Dieu est Esprit, car cette Personne est Dieu.
La promesse est valide pour tous ceux qui la reçoivent. Aujourd’hui, maintenant, à cet instant et pour toujours, le Consolateur “envoyé” par le Seigneur est-il bienvenu chez vous ? Est-il accueilli par vous ?
L’avez-vous sollicité pour éclairer de son soleil l’ombre glaciale de
l’humaine condition ?
Marcher avec le Seigneur n’est en aucune manière une pieuse et dévote prouesse réservée aux êtres d’exception. Des centaines de millions de croyants, au travers des siècles, ont entendu la promesse de Jésus-Christ, ont prié et vécu la consolation qu’apporte l’Esprit.
Tous le connaissent. Les brebis du Bon Berger entendent Sa voix, cette voix qui appelle à l’existence ce qui n’est pas, cette voix qui panse nos blessures, cette voix remplie de sagesse et de lumière, la voix du Consolateur.
Mickaël Berreby