Par Dieu chérit l’Esprit qu’il a fait habiter en nous. Dieu habite la lumière et s’il habite en nous, la lumière habite en nous et dissipe les ténèbres.
Les yeux de notre coeur sont ainsi illuminés et nous voyons Christ au-dessus de toute autorité, de toute puissance et de toute domination.
Nous le voyons au-dessus de tout nom, resplendissant de son infinie beauté. L’Esprit habite en vous. Voici une réalité qui résume le mystère de l’Evangile.
Tel n’était pas le cas autrefois.
L’incrédulité primait. Ceux qui sont devenus un peuple ayant obtenu miséricorde n’étaient pas un peuple.
Nous n’étions que vanité et poursuite du vent. Asservis à toutes sortes de convoitises, nous vivions dans la méchanceté et dans l’envie.
Mais le miracle s’est produit.
Jésus s’est révélé. Il a fait entendre l’appel de la grâce. Il nous a cherchés et nous a trouvés. Il nous a visités et s’est installé dans notre esprit pour que nous vivions en nouveauté de vie.
Comment des fils de la rébellion sont-ils devenus des enfants de lumière conduits par l’Esprit de Dieu, des témoins de la résurrection, des vases utiles remplis d’huile de joie, des instruments de justice, eux qui étaient ennemis par leurs pensées et leurs mauvaises oeuvres ?
N’étaient-ils pas ténèbres ?
Ils sont devenus lumière, enfants de lumière.
Maintenant le salut est arrivé, puissant et croissant, imposant le sceau de la sainteté en un monde pervers et privé de la gloire. Maintenant ils sont « enfants de Dieu ». On voudrait peut-être les classer dans une identité cultuelle, les délimiter et les limiter en leur attribuant un nom provisoire. Mais la réalité est tout autre.
Ils sont devenus pour l’éternité la demeure de Dieu, l’habitation de l’Esprit, le temple de sa gloire, le tabernacle de son infinie majesté.
C’est dans les cieux qu’ils amassent leurs trésors, car ils sont retournés vers le pasteur de leur âme quand ils ont obtenu le pardon. Ils désirent une meilleure patrie que celle d’où ils viennent, une patrie céleste.
Une puissance agit en eux infiniment au-delà de tout ce qui peut se nommer, selon un dessein éternel, distribuant la richesse et la bonté de Dieu.
Leurs coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, ils vivent avec celui qui habite en eux, lui qui dans les jours de sa chair contenait corporellement la plénitude de la divinité.
Par Jésus, le don gratuit, ils sont réconciliés pour être remplis de toute la plénitude de celui qui remplit tout en tous.
Par l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, ils marchent de victoire en victoire en nouveauté de vie, sans se laisser ébranler, surmontant le mal par le bien.
Ils remporteront le prix de la vocation céleste.
Ils seront renouvelés, car les compassions de Dieu se renouvellent chaque matin.
Ils le seront si Dieu habite en eux.
Mickaël Berreby