C’est pour « ôter le péché du monde » que Jésus-Christ est venu sur cette terre prendre la forme d’un homme.
Timide, inquiète, opportuniste et frileuse, l’hypocrisie religieuse tarde à dénoncer ce qui offense l’Eternel, étant enlisée dans la compromission, la dissimulation qu’elle estime être de la sagesse.
L’humanité s’habitue aux pires infamies et cautionne le mal sans retenue. Il faut s’attendre aux jugements de Dieu, non seulement celui auquel chacun devra faire face après sa mort, mais un jugement planétaire de notre vivant.
L’ignominie des déviations et de la perversité atteste que la corruption ronge les consciences. Ce qui indignait encore hier devient aujourd’hui la norme. C’est cela la servitude de la corruption, quand l’horreur du péché fait partie des valeurs communes que plus rien n’arrête et que personne ne condamne.
Il ne faudra pas s’étonner si se déclenchent les cataclysmes dont parle le Seigneur.
Qu’ils soient naturels ou provoqués par l’homme, ils seront un jugement de Dieu.
C’est déjà une sanction quand ceux qui dirigent sont gangrenés par le vice. Comment pourraient-ils avoir une opinion saine, prendre les décisions honorables pour le bien d’une population qui les a élus, quand ils s’adonnent à la débauche ?
Dieu est irrité par les vaines idoles d’argent et d’or, d’airain, de pierre et de bois, par les oeuvres de la chair.
L’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les disputes, le matérialisme, la possession illusionnent sur la valeur réelle des choses et sur le sens réel de la vie.
Pour servir le seul vrai Dieu, il faut abandonner les idoles.
Jamais sans doute dans l’histoire de l’humanité n’aura existé une telle prolifération de tentations pour séduire et étourdir. La vaine manière de vivre est la mode presque toujours légitime des traditions, des rudiments de ce monde.
L’homme qui aime la vanité outrage la gloire de Dieu. S’il s’attend au secours de l’homme, il se méprend et se détourne de la confiance placée en Dieu.
La Parole qualifie de vanité et de mensonge les fils de l’homme qui seraient tous ensemble sur une balance plus légers qu’un souffle.
L’âge tient des discours vains qui amorcent la convoitise et font vivre dans l’égarement.
Le lieu de la vanité est le monde des pensées. Il est exposé aux influences quotidiennes qu’injectent dans les consciences les discoureurs de la honte.
D’abord, on se persuade que tout est légitime, puisque c’est ainsi que pensent nos semblables, car la création a été effectivement soumise à la vanité.
Puis, quand l’accoutumance s’est installée, le mal est appelé bien et le bien est appelé mal, la lumière est appelée ténèbres et les ténèbres sont appelées lumière.
C’est donc une servitude, un esclavage que de penser comme le monde, selon des critères démoniaques qui annulent l’éternité, le jugement, le péché, la condamnation.
Pour en sortir, s’en affranchir, les violents disent non aux sollicitations malsaines, résolus à marcher selon l’Esprit sur un chemin étroit en cherchant d’abord le royaume de Dieu et sa justice.
Le secret réside dans la prière intime qui exprime notre reconnaissance que sans Lui nous ne sommes rien, nous ne pouvons rien, et que ce que nous possédons est passager et trompeur.
Puissions-le réaliser et considérer notre vie comme l’occasion d’être constitué en Christ en destituant le vieil homme habité par Satan.
Ainsi, c’est de notre choix que dépendra la bénédiction dans la durée et dans toutes les sphères de notre marche.
Tel est le critère divin.
Mickaël Berreby