Le déferlement de nouvelles quotidiennes permet à la planète de se tenir informé en quelques secondes sur ce qui se passe aux antipodes.
Pourtant, ce qui se passe n’est qu’une répétition de ce qui s’est passé à une échelle différente.
Attentats, conflits, accidents, crimes, misères, catastrophes naturelles, famines, nouvelles maladies, épidémies, progrès scientifiques, alliances politiques, exploits sportifs, crises financières, courses aux armements, vies privées étalées de ceux qui aujourd’hui font l’actualité pour sombrer demain dans l’oubli.
L’Ecclésiaste affirmait que tout s’est déjà produit dans un éternel recommencement qui donne un goût de vanité, et que les plus grands efforts sont de courte durée, car brève est l’existence humaine.
La réalité violente et tumultueuse dévale les pentes de nos mémoires incapables de retenir, de contenir ces vagues imprévisibles qui engloutissent en un instant la nouvelle précédente.
Qui se souvient avec exactitude du contenu d’un journal télévisé diffusé deux jours auparavant ?
Tout s’accélère en raison de l’information rapide et disparate qui amplifie le détail pour en faire un spectacle.
Mais la vie n’est pas un spectacle, et ses proportions réduisent l’homme à bien peu de choses.
Jamais la capacité de tromper, de séduire, d’alarmer et de fanatiser, de conditionner l’opinion, de provoquer des psychoses collectives, n’aura été aussi aisée. L’opinion se fabrique à coups de slogans, et la terre béate, même si elle s’en défend, absorbe autant de mensonges que de vérités interprétées.
Dans cette fournaise orchestrée par le monde spirituel, le prince de la paix donne sa paix que le monde ne connaît pas, car le monde a un prince qui n’est autre que Satan.
Ainsi, n’étant pas de ce monde tout en étant dans ce monde, les fils et filles de Dieu, nés selon sa volonté, ni de la chair, ni du sang, reçoivent une paix parfaite.
Ils ne marchent plus dans les ténèbres et refusent de subir le matraquage médiatique administré à cette humanité spirituellement sous-équipée. Leur référence est la Parole, dont ils savent qu’elle est sûre et fiable.
Ils s’en nourrissent et s’en servent pour témoigner que Dieu est aux commandes de l’univers, que rien n’est laissé au hasard.
Ils sont entrés dans le repos de la foi, persuadés que le Père céleste est un Dieu d’amour qui veille sur ses enfants.
Puisque rien ne peut les séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, ils demeurent dans la Parole qui demeure en eux pour qu’une paix glorieuse remplisse leur esprit, car leur Dieu règne encore.
Mickaël Berreby