Par Dieu n’est jamais derrière la souffrance, le malheur, l’accident, la détresse. Ne voyons jamais Dieu derrière le mal qui rôde dans ce monde. La misère ne vient pas de lui. L’injustice ne vient pas de lui.
Il n’inflige pas le malheur, la maladie, la mort. Il n’est pas l’auteur de la malédiction.
Mais alors, pourquoi le mal existe-t-il ?
Le mal existe en raison de la chute. Mais quoi qu’il arrive, l’amour de Dieu ne varie pas. Il n’est pas derrière les drames de notre humanité. Dieu n’est pas l’auteur du mal.
L’humanité est responsable de ses choix et des conséquences qui en découlent.
Le fait que Dieu soit souverain ne veut pas dire qu’il est la cause de ce qui se produit. Il le permet en raison de la loi spirituelle qui stipule que le salaire du péché est la mort.
Nous sommes collectivement héritiers de la culpabilité adamique. Tous, nous avons à lutter contre nous-mêmes, contre nos penchants, contre la chair, contre la tentation, contre l’adversaire, contre le péché.
C’est une loi spirituelle qui résulte de la nature de Dieu qui n’est que sainteté. La terre s’est révoltée contre Dieu. Le choix de la mort vient de l’homme. Elle est la conséquence de son choix. Mais il peut faire le choix de la vie et changer l’orientation de son pèlerinage terrestre et de son éternité.
S’il laisse le Saint-Esprit régner, il inverse le cours de son existence. Tout désormais concourt au bien de ceux qui aiment Dieu.
La résurrection promise est l’annonce du triomphe de l’incorruptibilité. Ce qui est corrompu sera à tout jamais détruit.
Dieu n’éduque pas ses enfants en les faisant souffrir. Il délivre ses enfants de la fournaise et promet qu’il n’y aura plus de larmes, plus de deuil et que la mort sera anéantie, car Dieu est bon. Cet amour divin s’est exprimé quand Jésus s’est livré pour nous racheter de la malédiction. En recevant le don gratuit de Dieu, nous réalisons que sa bonté vaut mieux que la vie, que proclamer sa bonté renverse les forteresses de Satan. Seuls ses enfants sont à même de célébrer Dieu pour sa bonté. Le monde ne le fera jamais.
Dieu est continuellement amour. Il n’est qu’amour. Il est parfait dans l’amour, parfait dans la miséricorde, parfait dans le pardon, parfait dans la restauration qu’il accorde à ses enfants. Son salut est parfait. Dieu est bon hier, aujourd’hui, éternellement. Si cette vérité s’imprime dans notre esprit, nous reconnaîtrons l’Eternel dans toutes nos voies, et il aplanira nos sentiers.
Mickaël Berreby