Méditations

Suis-je dans la foi ?

Nous attribuons à toutes sortes de facteurs logiques et rationnels tel ou tel événement, sans discerner que celui qui orchestre et préside à chaque épisode de nos vies est au gouvernail de l’univers. Ceci souligne notre petitesse et sa grandeur, notre faiblesse et sa toute-puissance, notre limitation et l’étendue de son infinie majesté.

Ne nous hâtons pas de conclure quoi que ce soit à la lumière d’un regard partiel et ponctuel.
Nous n’avons pas la vue d’ensemble pour décréter que ce qui se produit s’explique.

L’amour divin pour une âme relève d’un mystère insondable.
Que l’Eternel puisse se soucier de chacun comme s’il était le seul, dénote de sa grandeur.
Au même titre, l’infime détail importe au Seigneur, et rien n’est indifférent au Créateur.

Sa souveraineté se vérifie dans le détail. Le hasard n’existe pas. Reconnaître Dieu dans toutes nos voies s’impose donc. Il aplanira nos sentiers et manifestera sa splendeur dans ce qui ne semble pas essentiel. Dieu rend essentiel ce qui nous paraît insignifiant.

La source de notre confiance se justifie dans la conscience intime de sa souveraineté. Par contre, parvenir à s’en remettre au Seigneur à qui tout pouvoir a été donné dans le ciel et sur la terre est le chemin de la paix dans la foi.

La foi est une relation d’amour avec Dieu. On ne croit que dans l’amour. Mais cet amour peut se refroidir et tiédir au point que la confiance s’évapore et que le doute domine nos pensées. Ce qui chasse l’amour est sans nul doute la rébellion, la revendication, le ressentiment.

Nous étions des enfants de révolte avant d’avoir été arrachés des griffes de l’adversaire. Nous subissions la colère de Dieu qui consiste à nous livrer à nos caprices.
L’une des pires conditions consiste à faire ce que l’on veut en s’imaginant être libre. Celui qui ne fait que ce qu’il veut, fait ce que l’ennemi l’inspire à faire et ne porte aucun fruit.

Si nous demeurons en Christ et si sa Parole demeure en nous, nous portons du fruit. Autrement, nous gémissons dans la révolte.

La relation d’amour avec Dieu résulte dans l’abandon de nos pensées et de nos sentiments, de telle sorte qu’il guérisse et restaure notre âme.
Si nous ne parvenons pas à maintenir un état lucide d’abandon, c’est que notre âme a été blessée.

Etre dans la foi implique une oeuvre de guérison de notre âme autrefois meurtrie.
Ce miracle produit des miracles. En effet, celui qui se laisse guérir par la parole de la vie grandit dans la foi qui intensifie sa guérison. Il guérit pour être encore restauré.

La phase ultime de la foi est une paix parfaite. Il s’agit d’une paix réelle sans effort, sans contrainte et sans artifice.
Cette paix n’est pas ici-bas. Elle ne se vend pas et ne s’achète pas.

Jésus a déclaré : « Je vous donne ma paix, une paix que le monde ne connaît pas. »
Celui qui la possède sait qu’il est dans la foi.

Mickaël Berreby

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