Par Si vous demandez à Dieu le Saint-Esprit, il vous donnera le Saint-Esprit.
Jésus nous rappelle que, « méchants comme nous sommes », nous donnerons du pain et non une pierre à notre enfant s’il demande du pain.
Jésus précise que le Père donne de bonnes choses si nous lui demandons de bonnes choses, car le Père est merveilleusement sage et merveilleusement bon, merveilleusement fiable en toutes choses.
La porte étroite est d’accepter d’obéir, même quand cela ne nous sied pas. Mais cette porte étroite donne accès à la vie éternelle.
Si nous choisissons de passer par cette porte sans nous plaindre de son étroitesse, alors toute notre mentalité en sera totalement transformée.
Nous serons résolument du côté du Vainqueur de la mort, du Vainqueur des ténèbres, du Vainqueur de l’adversaire, car nous serons sur le chemin qui mène à la vie.
Mais il faut se garder des faux prophètes qui viennent en vêtements de brebis, et que Jésus appelle des loups ravisseurs.
Certains de ces loups volent votre paix et votre joie en vous mettant sous le joug de la peur et de la condamnation. D’autres banalisent le péché, qui pourtant sépare notre âme du Seigneur.
Il faut donc se garder de ceux qui soit condamnent, soit relativisent ce qui offense le Seigneur.
L’arbre qui porte de bons fruits est celui qui pousse à la sainteté, à la droiture, à la vérité, à la paix et à la joie, à la louange et à l’harmonie, au désintéressement véritable, à la bonté.
C’est aux fruits que l’on reconnaît l’arbre.
Dire : « Seigneur, Seigneur… » peut cacher une condition de désobéissance et de méchanceté. Ce ne sont donc pas les belles paroles pieuses prononcées dans un lieu de culte qui déterminent de l’arbre. Ce sont les fruits spirituels et la condition morale.
Pour entrer dans le royaume, l’unique critère est de faire la volonté de Dieu, quel que soit ce que Dieu demande, même si cela paraît insurmontable, invraisemblable, contraire à notre logique. Or cette volonté parfaite de Dieu ne se discerne que si l’on est séparé des ténèbres en refusant de se conformer à ce siècle.
Ce siècle admet l’horreur et l’abomination des plus infâmes impuretés.
Nous ne nous conformons pas à ce siècle. Nous réfutons la thèse honteuse du laxisme devant la dégradation de nos semblables. Nous rappelons que l’homme a été créé à l’image du Créateur, et que l’Eternel a tellement aimé l’homme qu’il a donné son Fils pour arracher à la perdition celui qui a été créé à sa ressemblance.
Chasser des démons, faire des miracles, bien prêcher, ne sont pas des critères que Jésus acceptera pour reconnaître les siens. Il dira à ceux qui commettent l’iniquité: « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi…»
La facilité avec laquelle les loups ravisseurs surpris en flagrant délit de tromperie se pardonnent eux-mêmes démontre qu’ils sont des loups ravisseurs, et que la contrition n’a pas eu lieu.
Puisse le peuple de Dieu être gardé et épargné, protégé et fortifié, nourri et béni, enraciné et inébranlable.
Puisse l’Eternel susciter des bergers fidèles, des bergers selon son coeur.
Des tempêtes spirituelles vont s’abattre sur ce monde. L’Eglise ne pourra aimer et aider que si elle ne se conforme pas à ce siècle, en acceptant de réprouver, au risque d’être persécutée et rejetée.
Mais quelle provision de gloire et quelle bénédiction que de vivre en communion avec le Chef suprême, la Tête du Corps dont chacun est un membre et dont tous sont membres les uns des autres.
Mickaël Berreby