Un des derniers commandements du dernier livre de la Bible est une simple injonction : « Adore Dieu ! » (Apocalypse 22:9)
L’Eglise est composée d’adorateurs saisis par l’Esprit, en relation intime avec le Père, liés les uns aux autres dans l’amour.
On n’adore qu’en esprit et en vérité.
On n’adore que le Père.
Or le Père est Esprit. Il demande des adorateurs qui l’adorent en esprit et en vérité.
L’Eglise est un organisme vivant qui expérimente une transformation permanente en raison de la gloire qui l’habite.
Quand apparaîtra le souverain pasteur, nous obtiendrons la couronne incorruptible de la gloire. La présence du Seigneur en nous est aujourd’hui l’espérance de la gloire.
Si Christ est exprimé par l’Eglise, le Père est glorifié. Dieu a fait de chaque membre son habitation.
Ce n’est donc pas la vie naturelle, les talents, l’intelligence, les aptitudes, le savoir, l’expérience qui détermineront de la qualité d’une révélation.
C’est la manifestation du règne de Christ en nous par la négation de notre moi.
Il faut qu’il croisse, qu’il gouverne, qu’il décide de tout à chaque instant et dans les moindres détails pour que soit révélé le mystère insondable de l’Esprit.
Or, même quand nous sommes sincères et résolus, la vie naturelle s’oppose à l’obéissance spontanée, car la soumission aux injonctions de l’Esprit suppose un processus et n’est donc pas automatique.
La soumission est toujours proportionnelle à une décision de se regarder comme mort au péché par la foi.
C’est une réfutation du légitime au profit du sceau de l’Esprit.
Alors augmente en nous la joie et s’édifie pour tous le Corps, un édifice bien coordonné.
Dès que nous naissons d’en haut, nous sommes dans un processus merveilleux d’incarnation et de résurrection.
Christ en nous s’incarne, et nous le laissons s’épanouir par la vie qu’il nous donne.
Il fait de nous l’accomplissement de la promesse de bâtir son Eglise en ce qu’il nous édifie comme des pierres vivantes pour qu’ensemble nous croissions et devenions son expression.
Il ne s’agit pas de se bâtir un ministère, mais de bâtir Son Eglise. Il ne s’agit pas de recevoir la gloire les uns des autres, mais de donner ensemble toute la gloire au Seigneur.
La croissance est une transformation mystérieuse et harmonieuse opérée par Dieu par le don de Lui-même. Il nous fait part de sa plénitude pour que nous sortions de l’étroitesse de notre mental relatif et restrictif, et qu’éblouis par sa splendeur, nous entrions dans le secret de l’adoration.
Il en découle une connaissance révélée continuellement, renouvelée par sa présence en nous et notre présence en lui.
La vraie puissance réside uniquement en sa présence.
Toutes les apparentes démonstrations de puissance ne sont pas toujours d’origine divine. Elles peuvent être inspirées par l’adversaire en vue de séduire.
Mais la puissance de Dieu est avérée quand la sainteté de son onction dissipe la condamnation et délivre les captifs en leur accordant une paix parfaite.
C’est alors que nous adorons Dieu.
Mickaël Berreby